Dans le temps,
Les feuilles frissonnaient sous le vent de mai
Et sous cette brise odorante
Pleine de joie, d’ivresse
Je m’allongeai dans l’herbe verdoyante
Pour gouter ce vin de bonheur et d’allégresse
J’aurais voulu changer le monde
Qu’il soit comme dans mes rêves d’enfants.
Plein de génies et de bonnes gens
Et que tous ensemble nous formions une ronde.
Les rêves d’enfant s’en vont,
Il me reste ma passion
Celle que j’ai d’aimer.
Mais cet amour, ils l’ont piétiné
Mon coeur s’est alors fermé.
Je me souviens de nos deux étoiles
Le passé a descendu son voile.
Je me souviens d’une maison, d’un enfant
Il me l’a pris au soleil levant.
Je me souviens des vagues de la mer
Du souffle du vent, j’étais heureuse,
C’était hier.
Puis il m’a dit de m’en aller
Que cet amour ne pouvait pas durer
Il était seul depuis trop longtemps
Et sa vie actuelle, il l’aimait tant.
Je me souviens d’un amour fou, violent
Où ses baisers me faisaient frémir de plaisir
Où il n’y avait plus que nous.
Le reste du monde n’existait pas.
Hélas son coeur était fou
Dans la forêt rodait un loup
Qui désirait m’enfermer dans une cage
Avec pour futur cet étrange mariage.
Mais l’oiseau s’est envolé
Vers le ciel tout étoilé
Et il s’est mis à chanter
Liberté nouvelle retrouvée.
© G. Oppenhuis Mai 1984.
Poème repris depuis ce blog :
https://filamots.wordpress.com/2010/07/12/dans-le-temps/
Les dessous des tranches de vie sont bien plus complexes que cette phrase qui a été écrite par tes soins. 😦
De quoi en écrire un livre pour chaque histoire. Beaucoup d’espoir, d’amour, c’est ce que je retiens. Pour la première, la naissance de mon fils, et pour la seconde, une partie de mon cœur qui est resté là-bas sur un bout de terre entre le sable, la mer, le ciel, les mouettes, et l’iode de la Mer du Nord et de l’estuaire de l’Escaut 🙂
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un amour qui ne pouvait durer et qui peut-être aurait fait mal après
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Parfois les souvenirs nous semblent si lointains
qu’on ose croire encore qu’on les a vécus.
Et puis la vie nous change et par des va-et-vient
nous ramène des gens que l’on ne voyait plus.
C’est pour dans la vie il faut garder l’espoir
et croire une fois qu’il n’est jamais trop tard
pour cueillir le bonheur qui passe chaque jour
à portée de la main, et peut-être l’amour. 🙂
Bonne semaine.
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Merci pour ce beau poème Peter.
Entre mon fils et moi toute une belle histoire qui nous tient, autant à lui qu’à moi, à se souvenir, à échanger, à parler de notre séparation. Et puis retournement de situation et la vie est alors belle comme aujourd’hui lorsque je vais le voir chez lui, sa compagne et mon petit-fils. Que du bonheur et me sentir enfin si bien dans ma famille, celle-là. Ce n’est pas pour autant que j’irai vivre là-bas au Sud de Bruxelles. Les moyens aériens sont peu coûteux maintenant 🙂 Et la France un pays où je me sens si bien en tant que retraitée Belge. Quant à l’amour, je n’y pense pas, c’est vraiment pas le moment et pour moi c’est bien une première. 😀
Je vais pensé très égoïstement à moi-même et à mon bien-être. J’en parlais ce matin tient à la maison, de mes projets, ceux que j’ai voulu entreprendre pendant onze ans, et que je ne suis pas parvenue à accomplir. Je pense que maintenant il est temps que cela s’accomplisse. A moindre coût pour les déplacements etc….. J’ai des projets…. même si je suis triste, très triste. Je ne pensais pas un jour que je doive utiliser la clef, celle qui ouvre tous les possibles.
Bonne semaine à toi aussi.
Geneviève
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Bon après-midi Roberte,
J’ai écrit ce poème, un jour de spleen, j’avais trente-quatre ans et deux amours qui ont beaucoup compté dans mon existence. L’enfant c’est mon fils. Heureusement qu’aujourd’hui, nous sommes lui et moi si heureux et je pourrais bien transformer ce poème plus de trente ans après. Comme quoi le temps peut changer certaines choses, que son père aurait bien souhaité à sa naissance. J’ai laissé faire hélas, mais après le temps nous a rattrapé tous les deux, pour nous réunir. Cela n’est pas écrit dans le poème, puisque je ne l’avais pas encore vécu 🙂
Il a fallu attendre, et celle-ci fut si belle comme conclusion. ❤
Un bout de mon coeur est resté en Zélande à jamais, d'ailleurs il le sait et vit toujours. Son fils est aussi photographe de renommée dans la capitale des Pays-Bas. 🙂
Je me rends compte et souris qu'il s'agit aussi de liberté retrouvée. Comme quoi celle-là ne faillit pas 🙂


Je ne chanterais pas : Ma liberté longtemps je t'ai cherchée,
C'est plutôt elle qui se présente et j'ouvre le loquet 🙂
Bisous à toi.
Voilà deux photos en Zélande avec mon fils tout petit en 1979. Une année avant cet envol. Ce furent de merveilleuses vacances, là-bas une amie m'accompagnait. 🙂
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Such a beautiful poem. Thank you.
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Thank you a lot.
Also thank you for coming on this blog regularly. I promised to put some poems on time, at least those I had written 🙂
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