Livres – Le baiser de Pandore – Patrick Ferrer


Patrick Ferrer
Patrick Ferrer le baiser de Pandore Int.

Biographie :
Je suis, depuis mon plus jeune âge, atteint d’un mal incurable qui m’empêche de vivre sans avoir un livre à portée de main. De préférence un vieux truc poussiéreux qui parle d’aventures dans des royaumes lointains, d’univers parallèles et de choses qui n’existent pas dans notre monde, ou alors il y a très longtemps.
Du coup, j’ai toujours vécu entouré de livres. Viré de l’école pour rêvasseries, j’ai été bouquiniste, employé de librairie, travaillé dans l’édition. Aujourd’hui, j’écris. J’aimerais pondre des trucs sérieux et respectables mais mes personnages préfèrent explorer la face cachée du réel, traquer les criminels et se mettre dans des situations inextricables dont j’ai parfois du mal à les tirer. C’est plus amusant, me disent-ils, que mes délires philosophiques. Je vous laisse en juger.

Le baiser de Pandore

Présentation de l’éditeur
Sélection du Prix Amazon 2015

La trilogie en tête des ventes de Thrillers et Romans policiers, maintenant disponible dans sa version intégrale en un volume.

« Un Thriller hors norme. Eros et Thanatos s’affrontent avec hargne dans ce roman policier d’une irrésistible sensualité. » NouvelObs.com

Je m’appelle Paul Heyland. Je suis flic, commissaire à la Crim’. Lorsque j’ai été affecté au meurtre de Julien Delatour, assassiné un froid matin d’hiver dans une chambre d’hôtel de luxe, je n’y ai vu qu’une sale enquête de plus… J’avais tort.

Je me souviens encore des lumières blafardes de cette salle d’interrogatoire où je l’ai rencontrée, la suspecte que tout accusait. Une Ukrainienne aux yeux gris. Belle, triste, mystérieuse. J’aurais dû me douter que tout cela allait mal se terminer mais, pour une fois, mon instinct de flic est resté muet. Pourquoi suis-je resté sourd aux voix qui me criaient à l’oreille de tourner le dos et
m’enfuir ?

C’était le début de la fin. Une longue course semée de cadavres, comme autant de cailloux blancs laissés à mon intention, qui allait m’entraîner dans une poursuite effrénée jusqu’aux confins d’une Russie encore hantée par les fantômes du passé. Au bout de la route, je savais que je n’en sortirai pas indemne. Tous ces macchabées croisés durant ma carrière de flic me l’avaient déjà annoncé.

Mais depuis l’instant où j’avais croisé son maudit regard gris, je n’avais plus le choix…

« Un polar intriguant qui s’ouvre sur une scène hallucinante… Que les amateurs de Fred Vargas se rassurent, voici son digne successeur. » MonBestSeller

Le baiser de Pandore a reçu le Prix du roman numérique MonBestseller et a été sélectionné comme l’un des dix meilleurs romans indépendants de l’année sur Amazon.

ea337d35ea337d35

 

Appréciation personnelle :

Le début de l’histoire m’intrigue, remplie de points d’interrogation. Nous sommes dans un orphelinat en Russie. Des jumelles qui y survivent. La vie n’y est pas rose du tout. Des sévices graves et un assassinat.
Qu’une fausse piste. L’auteur nous balade et je continue la lecture toujours intriguée. Les personnages se mettent en place. L’auteur fait appel à notre mémoire entre les deux rives de l’histoire : La France et la Russie.
Dans le premier pays, un assassinat est commis et à partir de celui-ci, le policier héros de l’histoire va commencer son enquête. L’auteur ne s’arrêtera pas qu’à une simple investigation. Il virevolte sur la gamme de la psychologie des personnages, de la description minutieuses des environnements au gré des voyages d’un pays à l’autre. Une incursion intéressante dans l’histoire autant Française que Russe presque contemporaine, au vingtième siècle.
La première partie en France, la seconde partie plus importante en Russie.
L’auteur écrit aussi sur le fil rouge du fantastique, du rêve, du paranormal, comme on voudra.
Le récit ne manque pas de poésie, et cela fait mouche en ce qui me concerne. Il y excelle pour un roman policier. Rien que pour la poésie de son écriture le livre vaut le détour. Ajoutés à cela des zestes de suspens tout de même, d’intrigues, de magouilles financières, de drames personnels.

Ce n’est pas pour moi ni un polar, ni un thriller, mais un excellent roman policier. Je ne sais pas où Le Nouvel Obs a été cherché son pitch de communication. Pour moi c’est franchement exagéré vis à vis d’ auteurs tels que Grangé ou Fitzek, Ellory et autres.
Nous sommes loin de cette littérature.
Nous sommes dans un autre monde qui est bien celui de l’écrivain et de son scénario où traîne de page en page, l’ombre de Delia, cette femme si mystérieuse qu’elle en devient obsédante. Je n’en dirai pas davantage.

Il va courir l’enquêteur depuis la France jusqu’en Russie et plonger dans un monde qu’il ne connaît pas mais où il croit frôler des ressentis connus par lui-même. Des ondes familières dont nous aurons la réponse bien entendu en fin de livre pour ce qui le concerne.

Je reste sur ma faim pour d’autres personnages. C’est dommage, j’aurais préféré qu’il en écrive davantage sur le rôle principal de l’actrice de ce scénario, et de celle qui occupe toutes les pensées. Du moins les miennes. Car elle intrigue vraiment !

J’ai acheté le livre pour son quatrième de couverture. Sans me laisser influencer par une quelconque critique. Je préfère m’en tenir à la mienne. Nous sommes tous différent et les goûts et les couleurs cela ne se discute pas. 🙂

***

19 réactions sur “Livres – Le baiser de Pandore – Patrick Ferrer

  1. Pingback: La PAL de Geneviève : Les 2 ans du blog, concours 2 – Collectif polar : chronique de nuit

    • Bonne soirée globule,
      C’est comme tu le souhaites bien entendu. Je n’y ai mis que mon ressenti 🙂
      J’aime bien nos échanges lorsque l’un(e) ou l’autre lit un livre et le partage, cela permet à certains moments de « sauter » sur l’occasion et de plonger dans la lecture.
      Je me souviens d’une telle action où j’ai plongé sur un achat de bouquin. Était-ce pas le bon moment pour le lire ? Heureusement c’était mince et je n’ai pas aimé. Ce n’est pas grave, puisque je l’ai lu et après tout cela n’a aucun rapport avec le type de la personne qui en avait fait le pitch. Les livres et les sujets sont vastes et variés. 🙂 Et comme tu l’écris si bien, c’est une idée d’une prochaine lecture. Merci à toi et à bientôt 🙂
      Bises

      J’aime

  2. Bonsoir Roberte,
    Non je ne suis pas restée « collée » à mon téléviseur depuis deux jours 😀
    A la suite de ce livre, j’ai enchaîné avec un autre, et puis il y aura enfin un autre que j’ai très envie de lire depuis très longtemps. 😉
    Tu as bien raison d’écrire ce que tu penses, ce n’est pas moi qui te contredirai 🙂
    Bisous et bonne soirée en espérant que tu ailles bien ? Pas trop de stress ?
    Geneviève

    J’aime

    • Je suis contente pour toi. 🙂 Je me suis permise d’enlever les autres questions me concernant. Tout est en attente, ce n’est pas du tout facile. Pour mon amie c’est pire alors ? Je relativise totalement. Bisous à toi, et à bientôt.

      J’aime

  3. Merci pour votre très jolie critique, Geneviève, et heureux que le roman vous ait plu. Effectivement, on ne maîtrise pas toujours ce que disent les médias au sujet de votre œuvre 😉 et j’aurais préféré qu’ils appellent cela « un long poème au mystérieux féminin » mais bon…

    J’aime

    • Bonsoir Patrick,
      Un grand merci pour la surprise de lire ce matin votre commentaire. 🙂
      Le roman comme vous avez pu le lire m’a beaucoup plu. Comme tout était frais dans ma mémoire, j’en ai profité pour en faire le partage sur mon blog, ce que je ne fais pas systématiquement. Il y a beaucoup de commentaires que j’ai lus chez le fournisseur du livre ou sur un autre site qui vont, je pense, à peu près dans le même sens que le mien. Avec quelques variantes bien entendu :). J’en profite si jamais vous lisez ma réponse de vous demander si vous avez fait un long travail de recherche historique pour la partie Russe ? Car elle est vraiment très fouillée et très intéressante à lire. Remplie de petits détails qui ont donné au récit, cet ajout à cette aura quelque peu mystérieuse du livre et surtout de Delia.
      « Un long poème au mystérieux féminin » Il y a de cela aussi ajouté à cela un zeste de mystère.

      J’aime

      • Merci Geneviève. J’ai eu la chance de vivre quelques mois en Russie juste après la fin de l’URSS et c’est à peu près toute la recherche dont j’ai eu besoin. J’ai été choqué de la différence d’image que j’avais de ce pays et de ce que j’y ai découvert, de la gentillesse, la chaleur et la générosité de ces gens. Aucune recherche n’aurait pu m’apporter cet aspect là de la Russie, et surtout pas ce qui est dit dans la presse. Après, les faits de société genre le destin des « enfants de Tchernobyl », la prostitution des jeunes filles de la campagne à Moscou ou d’autres détails de ce genre, qui sont des faits plutôt froids, oui, c’est de la recherche.

        J’aime

        • Bonsoir Patrick,
          Merci pour la précision quant à cette fameuse question que je me posais. Je regrette de ne pas l’avoir posée ou mise chez Babelio. 🙂
          Et oui, la différence d’images véhiculées par les médias et le fait d’y passer dans la réalité c’est toute une autre histoire. Je ne suis jamais allée en Russie. J’ai côtoyé des communautés Hongroises dans le domaine de la danse folklorique, milieu assez fermé et également communautés musicales. Cela ne m’a pas empêché d’avoir des informations à l’époque (1982 et suivantes) sur la vie en Hongrie, et aussi en Roumanie, par quelqu’un qui y avait été, et habité en Hongrie et circulé en Roumaine de manière incognito parmi les tsiganes. Non pas ceux véhiculés par la presse et les médias, mais bien ceux d’origine. C’est la raison pour laquelle votre livre m’a aussi interpellé dans le fait que vous vous plongiez dans cet univers là, dans cette famille que vous décrivez si bien avec autant de détails qu’ils ne pouvaient qu’avoir été vécus, ou alors rapportés. J’ai aimé lire ces détails. Ils donnent à votre enquête une belle dimension sociale. Quant aux faits historiques de la guerre froide, cela m’a rappelé bien des souvenirs ou remémorés, en me disant : Ah ! oui ! c’est vrai, je me souviens de ce genre de truc qui est arrivé à cette époque. Cette recherche est un gros atout pour votre livre. Merci pour cela.
          Bonne semaine Patrick Ferrer.

          J’aime

    • Bonsoir Claudie,
      Tu sais lorsque les choix se font dans une librairie ou bien comme moi en ce moment en fonction des actualités, du bouche à oreille (Tient j’ai entendu que Boomerang était très bien à lire, de Tatiana de Rosnay 😉 Une information de cet après-midi.
      Et ensuite il y a les propositions sur internet, puisque je lis sur ma tablette. 🙂
      Alors je lis les quatrièmes de couverture, en fonction du prix aussi et du nombre de pages. 🙂
      Passe une bonne soirée.
      A bientôt. Bisous

      J’aime

    • Bonsoir Gisèle,
      Et bien, comme il est venu, l’auteur, mettre un petit mot, j’espère que cela t’incitera à lire ce livre que je conseille vraiment pour sa trame à la fois policière, historique. Une écriture personnelle que je recommande et qui a osé allier dans un roman policier, des fragments d’histoires et dans les descriptions énormément de poésies. 🙂
      Bonne soirée à toi et à bientôt.
      Bisous

      J’aime

C'est gentil d'y avoir pensé, merci.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.