Du carnet de poésies de maman
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Une autre poésie que je retrouve dans un autre carnet appartenant à maman. Un poème dessiné et écrit par mon grand-père à maman, sa fille. Nous portions toutes les deux le même prénom. Maman s’était toujours fait appeler Ginette. Elle est née en 1924.
Le dessin est de mon grand-père Ernest Funck. Je suis toute émue de lire l’écriture de mon grand-père. Une écriture que je reconnais tellement bien.
Eugène Manuel, né le 13 juillet 1823 à Paris où il est mort le 1er juin 1901, est un poète, professeur et homme politique français.
Il entre à l’École normale en 1843. Il devient professeur de seconde et de rhétorique à Dijon, à Grenoble durant les évènements de 1848, où la fréquentation des milieux ouvriers républicains renforce sa détermination et son engagement politiques, puis, à partir de 1849, à Paris.
Sa carrière politique est profondément attachée à la république. Chef de cabinet de Jules Simon en septembre 1870, il devient inspecteur de l’académie de Paris en 1872, puis inspecteur général de l’instruction publique en 1878.
Son œuvre poétique reprend les thèmes classiques de l’époque : la famille, l’amour, la pitié envers les déshérités. Elle s’apparente à une esthétique naturaliste : l’historien de la littérature Gustave Lanson évoque une « poésie naturaliste » dans son Histoire Illustrée de la littérature française, en 1923. Cependant, le naturalisme manuelien, bien qu’il s’inspire du projet zolien, est mâtiné de lyrisme et d’une sensibilité du style qui n’est pas sans rappeler l’œuvre hugolienne, Manuel étant un fervent admirateur et lecteur de Hugo. Enfin, Manuel revendique dès ses premiers écrits son appartenance au courant du Parnasse. Son œuvre est ainsi nourrie d’une majeure partie des influences littéraires du siècle. En outre, cette poésie se pare toujours d’une dimension politique en ce qu’elle loue l’école Républicaine (la figure de l’élève est récurrente dans l’œuvre de Manuel), et les valeurs républicaines d’une manière générale. La nature de son projet littéraire est explicitée dans sa préface des Poèmes Populaires.
Une statue commémore son passage dans le système éducatif parisien dans la cour du lycée Janson-de-Sailly, avenue Georges-Mandel, ainsi qu’une rue, également dans le 16e arrondissement.
Sources : ICI
C’est vraiment un trésor ce carnet de poésies…. souvenirs 🙂
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J’étais très émue en le publiant. Je connaissais et je pars à une autre découverte. Maman était très proche de son papa. 🙂
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Coucou, cela m’a fait du bien de lire ton billet, que de beaux souvenirs tu as là, j’ai un peu oublié l’horreur de cette nuit. Merci c’est un partage très intime qui me ravit Bisous MTH
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Cela m’a fait plaisir de l’avoir partagé. Et puis j’avais promis d’en mettre d’autres à Cath. 🙂 Le hasard a fait que ce fut celui de ma mère. J’ai beaucoup aimé cette poésie d’un auteur totalement inconnu pour moi. 🙂 Tient là moi je vais aussi à l’envers 😉
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C’est si bien écrit, on ressent l’amour d’un père pour sa fille qui transpire de ce texte.
Bonne fin de semaine.
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Des souvenirs et des écrits qui n’ont pas de prix.Tu as de la chance,Gene.
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Hier soir, j’avais une pensée émue en publiant mon article. Enfin cette nuit lol
Et après ce fut la douche de l’information !
Pour ces souvenirs là, j’ai pu les garder et j’ai cette chance.
Pour le reste Andrée, oui j’ai eu de la chance d’avoir eu des grands-parents remplis d’amour pour moi-même. Pour leur fille qui a eu le tort de se marier avec cet homme qui fut mon père. Etc…etc…. Alors je regarde cette belle page, et hier soir, quelques moments de souvenirs de petite-fille lorsque j’ai habité chez eux jusqu’à mes trois ans, avec mes parents. J’ai eu cette chance là. Et plus tard aussi, lorsque le mercredi à Bruxelles, je prenais le tram. Là j’étais dans les grandes classes au Lycée et je me rendais chez eux. Pour les voir bien entendu, mais aussi pour le bon plat de macaronis au gratin qu’ils me préparaient avec tellement d’amour et je savais que c’était tellement pour me faire plaisir. Comme mon grand-père était Français, il sortait autant de vanne que mon mari. Et ma grand-mère devant son réchaud à gaz de lui dire : « Oh ! toi alors ! Pas moyen d’être sérieux cinq minutes » 🙂 Je n’ai que de beaux souvenirs avec mes grands-parents et je les en remercie ainsi. Pfff, tu vas me faire verser une larme là. 🙂 Allez sourions un peu, et regardons tes belles fleurs et tes jardins.
Bisous. Gene
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