Un Sac de Solène Bakowski


un-sac-de-solene-bakowskiEn pleine nuit, une jeune femme attend face au Panthéon, seule, un petit sac dans les bras qu’elle serre comme un étau. Cette femme, c’est Anna-Marie Caravelle, l’abominable, l’Affreuse Rouquine, la marginale.
Vingt-quatre ans plus tôt, Anna-Marie, fille d’un suicidé et d’une folle à lier, a été prise en charge en secret, à l’insu du reste du monde, par la vieille Monique Bonneuil, qui ne s’imaginait pas qu’elle abritait un monstre sous son toit. Un monstre que, lentement, elle a fabriqué. […]
Mais que fait-elle là, Anna-Marie, désormais jeune femme, agenouillée en plein Paris au milieu de la nuit ? Et que contient ce mystérieux sac qu’elle serre dans ses bras ?

Le mot de l’éditeur :

Le premier roman de Solène Bakowski a une histoire particulière. D’abord autopublié, il a emporté l’adhésion de plus de 15 000 lecteurs, avant d’être publié par Bragelonne, dans sa collection de poche Milady Thriller.
Solène Bakowski a écrit un conte noir, cousu de tendresse et d’effroi. Un thriller à l’écriture subtile, balancée, le récit de la vie d’une gosse malmenée par le monde.
Milady Thriller publie ce roman au format poche pour lui permettre d’accéder, à petit prix, à tous les lecteurs qui n’ont pas eu la chance de le lire au format numérique.
Un sac de Solène Bakowski a reçu le Prix spécial du Jury 2015 sur Amazon.

 

1341499989-ligne-separation

Acheté le 18 juillet 2016.
En lisant la chronique pour ce livre chez : Collectifpolar , j’ai eu les mêmes sensations en refermant ce livre, tant j’ai été impressionnée par le style de l’écrivain pour un premier roman et cette histoire d’un noir absolu.

Une analyse humaine, tellement vraie dans nos noirceurs, nos failles, nos équilibres sur le fil qui a tout moment peuvent basculer vers le « côté obscur ». J’ai été très intriguée par ce sac, car l’auteur joue avec les mots, et a une stratégie sans faille pour nous emmener là où elle le souhaite. Bigre que c’est bien écrit ! Comme le livre débute ainsi, et y revient à cet endroit, ce n’est pas déroutant du tout, ajoute à ce mystère par petites touches, tout en continuant la vie d’Anne-Marie (Je ne me souvenais plus tient du prénom).
Pour moi c’était (« elle ») Faut pas demander comme l’auteur s’insinue dans le cerveau de la lectrice que je suis, sensible certes, et dans un bon terrain pour ce type de lecture. Et oui, le non-amour, indirectement j’ai été concernée, sans vouloir raconter ma vie.
J’ai été triste, empathique pour cette jeune femme. Remplie de compassion. C’est trop injuste comme dirait Caliméro. Rien que d’écrire la réponse, je retrouve les ressentis.

J’avais laissé tomber le premier livre de Sandrine Collette tant c’était noir, dans un huis clos devenu irrespirable. Que de chemins parcouru dans ce type de roman. J’ai pu lire, j’ai ressenti dans mon ventre, dans mon cœur, en plein dans le plexus solaire. J’ai pas cru à la fin du livre, je ne voulais pas me rendre à l’évidence, me disant que j’avais mal compris, mal lu, que peut-être c’était pas ça…..bref…..patatras !
Moi aussi je me suis demandée. Et moi aurais-je vécu tout cela comment ?
Quel livre ! Âmes sensibles s’abstenir tout de même. C’est très noir, très dur. J’ai continué parce que je voulais savoir. D’où le talent de l’auteur. Bravo à elle.

21 réactions sur “Un Sac de Solène Bakowski

    • Coucou gaïa,
      Un livre très très dur. D’une intensité psychologique. Petit à petit j’ai cherché ce qu’il pouvait y avoir dans ce sac. L’auteure a été très habile dans la construction de son livre. C’est à la fois humain et inhumain. Je ne sais si c’est clair ?
      Bon dimanche à toi aussi. Bises 🙂

      Aimé par 1 personne

        • Si tu as lu le quatrième de couverture, les actes commis sont violents et pour ma part décrits crûment. A la lecture, je prends du recul en me mettant comme tu l’écris bien dans un état d’esprit particulier pour toi-même. Le mien ? Comment le décrire ? Je me mets davantage dans la peau de l’enquête. Depuis que je lis ce genre de livre, je plonge davantage dans la recherche du ou de la coupable, je dissèque aussi ;-). Je me plais dans l’action, le suspens, je déguste l’écriture comme avec Pierre Lemaître et bien d’autres 🙂
          Je salue ici comme avec d’autres livres, la maîtrise de la composition de l’histoire. En naviguant sur les blogs littéraires ou polars, policiers, j’ai appris à avoir une autre approche de lecture, tout en conservant la mienne qui est personnelle. J’adore mon humour noir. Et l’humour tout court chez les autres. Et je puis sourire, en lisant un extrait assez gore en me disant : « il ou elle y va vraiment fort ». Utile ou pas ? Je ne pense pas personnellement. Oui je prends de la distance pour certaines descriptions. Je ne fais pas de cauchemars 😆
          « Je ne sais si j’ai tout avoué, madame? » 😆
          C’est de l’humour de ma part ces mots là. Difficile par écrit de transmettre lorsque devant soi, il n’y a pas le sourire qui va avec où bien les yeux avec leurs expressions. 🙂 Tu me diras quoi si tu le lis ? Celui-ci il y a un moment que je l’ai lu, et j’ai la mémoire du livre. Pour un premier roman, l’auteure a réussi en ce qui me concerne. 🙂 Oui, j’ai mes neurones qui perdent de leurs efficacités de mémoire 😉 Bises à toi.

          Aimé par 1 personne

            • Un livre qui a l’air attachant. Je l’ai mis dans ma liste d’envie. Je ris de cette liste qui s’allonge. 😆
              J’aime beaucoup ce type de lecture aussi aux antipodes de mes autres thèmes. Mais oui, je m’intéresse à beaucoup de sujets dont celui-ci aussi. Et je me doute que le lien entre le père et le fils doit abordé ou remué des sentiments en soi qui attise notre sensibilité. A bientôt pour la chronique, je suis loin de m’y être encore mise. 🙂 J’ai eu une amie virtuelle à qui j’en ai parlé et à qui j’ai dit que j’allais probablement le relire dans la foulée une seconde fois. 🙂 Bises

              J’aime

    • Je te remercie Gisèle, un souvenir de lecture qui m’était resté très vivace. 🙂
      Je suis k.o. et je vais me mettre en pause sur le blog. Je ne me sens pas très bien. Une grande fatigue. Cela va passer. 🙂
      Je suis en retard de lecture et avais pensé écrire l’atelier d’Arlette, Je n’ai pas eu l’occasion.
      Pas trop le moral cela va passer aussi.
      Bisous et à bientôt pour ton image citation. 🙂

      J’aime

    • Coucou Elisa,
      Oh ! merci pour ton commentaire. Si tu veux t’amuser, tu passes par le Collectif Polar chez mon homonyme 😉
      Je ne suis pas encore totalement dans les rails avec mon pc. J’ai dû mettre des papiers administratifs en ordre, mes comptes aussi. Tout fonctionne à ce niveau. Ceci grâce à l’APL qui aide beaucoup. Je sais ce que j’ai, je sais ce que je dépense, et tout et tout 🙂 Bon, je connais le « truc » et suis obligée. 🙂
      Pour ce livre, comme La Pudeur des Sentiments qui a démarré avec un montant de 2,99 €. Actuellement est en vente sur les étals des grandes surfaces aux environs de 10€. C’est totalement mérité, comme pour le livre « Un Sac ». J’aime lire un premier livre et suis vraiment rarement déçue. Je te rassure pour le tien, une fois de plus. Et pour le second, je ne manquerai pas de le mettre sur ma tablette. Et oui, plus de place ici. Et dire que j’ai encore trois cartons à vider et aller chercher au garde-meuble. Pour le reste, j’ai fait des photos de ce que j’ai donné dans les boîtes à lire à Bordeaux.
      Pour l’histoire d’Un Sac, c’est un livre que j’ai beaucoup aimé de par l’écriture et l’étude psychologique des deux personnages principaux, emblématiques à souhait….et là j’arrête 🙂
      Bisous à toi aussi et à bientôt, je ne suis pas encore venue sur ton blog pour cette découverte.

      Aimé par 1 personne

        • Coucou Elisa,
          Oui oui, cela me stresse et m’épuise de chercher et de chercher des systèmes D pour ranger. Je cherchais un poème à mettre sur le blog issu du carnet de poésies de maman. Quelqu’un qui lui avait un poème sur la charité. J’ai essayé de voir s’il s’agissait d’un poème classique je n’ai rien trouvé. J’espère avoir l’énergie pour le recopier et le mettre ici. Essayer de le déchiffre. L’écrit date de 1945. J’ai déjà pu déballer ces carnets et les mettre en place 🙂 Bisous à toi aussi.

          Aimé par 1 personne

        • Qu’est ce que tu veux dire par les mots : « difficile à la douleur »…Je comprends que tu as de gros soucis face à la douleur. Si c’est cela, ça craint 😉
          J’ai la chance de pouvoir lire en me mettant dans la peau de l’enquêteur ou de l’enquêtrice. Dans ce livre, c’est fort différent. Nous pouvons totalement nous investir dans le personnage de la jeune femme, d’abord petite, puis grandissante. Je n’en dirai pas plus. Oui oui, j’aimerais connaître ton opinion. 🙂

          Aimé par 1 personne

          • Disons que quelque soit le glauque, le sanguinolent ou des méthodes brutales, j’encaisse bien et ne fais pas de cauchemars ☺ Massacre à la tronçonneuse ne m’a pas plus impressionnée que ça ☺

            J’aime

            • Mdr !!! J’étais trop jeune pour voir massacre à la tronçonneuse, non brrkkk, le ketchup très peu pour moi. Je pense que c’est la tronçonneuse que je n’aime pas 😆
              Je ne fais pas de cauchemars non plus après avoir lu un livre ou vu un film. Shining je n’ai pas pu voir non plus, cela me rappelle quelque chose qui est arrivé dans ma jeunesse et repris dans un article au sujet de maman. Depuis lors les grands couteaux et moi, sommes vraiment fâchés. Maman aussi. Elle a tout de même pu l’exprimer, comme moi. C’est tant mieux.

              Aimé par 1 personne

C'est gentil d'y avoir pensé, merci.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.