Chez jill-bill – Vulfran

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Mon prénom Vulfran a comme signification le corbeau et le loup. Pour le coup cela valait bien la peine d’en faire une fable d’après Ésope.

« Le Corbeau et le Loup »
Un corbeau s’étoit posé sur le dos d’un mouton. Un loup qui passoit près de là l’aperçut. Voyez ce que c’est que le bonheur! se dit-il à lui-même. Ce monstre de mauvais augure est perché là tranquillement, le berger ne lui dit rien : et moi, malheureux! si j’approchois seulement de ce mouton imbécile, tous les chiens galoperaient après moi. »
Le méchant cause tant d’effroi, que dès qu’il paroit tout le monde cherchée se garantir de lui.

Notes :

Dans Ésope, le corbeau s’amuse a becqueter la plaie d’un Âne qui avait un ulcère. Les sauts et les gambades que fait l’âne pour se débarrasser de l’oiseau, amusent beaucoup des pâtres qui sont là. C’est à propos de ces ris que le loup fait sa réflexion.

Origine de la fable : Internet.

Un mode de communication pour le moins insolite et mal connu par trop d’amis des loups.
Dans leurs travaux, nombre de zoologues et de naturalistes ont remarqué que les corbeaux accompagnent souvent les loups parfois sur de très longues distances. Parmi les deux cent cinquante cris du corbeau, les loups savent parfaitement identifier ceux qui ont un rapport avec la découverte de la nourriture. De leur côté les corbeaux peuvent aussi reconnaître les hurlements qui s’élèvent lorsque les loups vont festoyer et, ainsi alertés, ils iront participer aux agapes.

Sources : Internet

Chez jill-bill – Zénobe

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Du temps où j’étais jeune demoiselle allant à l’école primaire, maman me dit ceci :

– Sais-tu que nous avons dans notre famille quelqu’un de célèbre ?
– Non répondis-je tout en pensant que je m’en fichais.
Enthousiaste, maman pris le dictionnaire et me demanda de chercher à Zénobe Gramme, ce que je fis. zenobe_gramme_1893
Je lus qu’il était l’inventeur de la dynamo. Celle qui se trouvait à l’époque sur les côtés d’un vélo. 🙂 Pour moi ce ne pouvait être que cela. Avec internet, j’ai découvert bien d’autres choses dans le domaine du courant électrique. 

– Ah ? Et puis ?
Maman continua toute souriante et fière :
– Tu sais que ta bonne-maman est une demoiselle Gramme ?
– Oui
– Et tu sais pourquoi elle s’appelait Noëline ? Et maman de continuer :
– Parce que née aux environs de la Noël. Ton frère d’ailleurs si son deuxième prénom est Noël c’est en l’honneur de cette arrière-grand-mère maternelle. Tout ce petit monde était du côté de Liège.

Cela je l’appris au cours des années qui ont suivi. Quant à la filiation entre Zénobe Gramme dont par la suite j’ai toujours été très fière, et le lien avec mon arrière-grand-mère, la transmission orale me dit qu’il s’agissait d’un lointain cousin.

Depuis lors j’ai été chercher sur internet, l’arbre généalogique de ce Zénobe Gramme qui semble ne jamais s’être marié avait un frère Hyppolite. Lorsque je vais lire les détails de la vie de cet illustre personnage, je souris.

L’histoire est restée dans la famille. Mon fils en est très fier. Moi aussi. Le jour où je suis rentrée dans une boîte française qui distribuait des piles style LR1, LR3, LR6 pour les plus connues et que j’ai raconté cette histoire au bureau, je me suis fait chambrer par mes collègues masculins. De quoi bien rire. 🙂

Chez jill-bill – Pantaléon qui était-ce ?

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Source Wiki pour l’image

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Pantaléon Hebenstreit (né le 27 novembre 1668 à Kleinheringen près de Naumburg – mort le 15 novembre 1750 à Dresde) est un musicien et compositeur allemand.

Il étudie la musique à Leipzig et donne des leçons de violon et de clavecin pour gagner sa vie. En 1690, il a l’idée de fabriquer un grand tympanon qui possède un grand nombre de cordes (plus de 200) en acier et en boyau. En 1705, il part en France où il joue pour le roi Louis XIV à la cour. Étonné par la virtuosité dont fait preuve le musicien, le roi décide de nommer l’instrument du nom de son inventeur. Le pantaleon (instrument de musique) va ainsi faire le succès et la notoriété d’Hebenstreit dans toute l’Europe. Le passage d’Hebenstreit en France laissera quelques traces dans la littérature.

Hebenstreit retourne à Berlin en 1706, en 1707 il devint Maître à danser à la cour d’Eisenach et est nommé musicien à la cour du roi de Saxe et de Pologne à Dresde en 1714, où il recevra d’ailleurs son meilleur salaire, 1200 thalers (Jean-Sébastien Bach en tant que Cantor à Leipzig après 1723 ne recevait que 700 thalers par an ce qui incluait leçons, direction et composition mais également les charges de mariages et de funérailles). Durant la fin de sa vie, il est organiste à l’église Sainte Sophie de Dresde.

Qu’est ce que le tympanon ?

Le tympanon est un instrument de musique de la famille des cithares sur table qui se présente sous la forme d’une caisse trapézoïdale. Un certain nombre de cordes, parfois réunies en divers chœurs, sont tendues sur la table d’harmonie. Le son est produit en frappant les cordes à l’aide de mailloches.

Le terme « tympanon » tire son origine du verbe grec correspondant à l’action de frapper du haut vers le bas, et par extension, sur une corde vibrante.
Il semble que cet instrument vient directement du Santour iranien.

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Le tympanon, instrument issu de la doucemelle médiévale, ne connut qu’une courte popularité. En France, cet instrument connaît une vogue certaine dès le milieu du XVIIe siècle qui atteint son apogée au XVIIIe siècle. Instrument dont la pratique est répandue au sein des élites, notamment la noblesse ; les concerts de tympanon disparaissent à la Révolution, les instruments sont saisis et entrent dans les collections des musées nationaux.

L’étendue, de trois octaves à l’origine, fut portée à cinq par le facteur allemand Pantaléon Hebenstreit. Louis XIV, à qui il présenta son instrument en 1705, l’apprécia et l’appela « pantaléon » en hommage à son créateur. Mais il ne tarda pas à tomber dans l’oubli, alors que le tympanon, sous sa forme populaire, subsista encore au XVIIIe siècle.

Les pages de musique savante pour tympanon sont relativement rares bien qu’il existe un manuscrit d’airs galants du XVIIIe siècle gardé au département de la musique de la BNF.

Sources : Wikipedia.

Atelier chez jill-bill : Vitus c’est qui ce personnage ?

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Pour le lien du prénom clic sur l’image.

Ce matin, je me suis donc posée la question qui pouvait être ce Vitus. Merci à jill-bill de m’avoir fait revoir ma géographie et aussi avoir accès à des compléments de cartes et à en apprendre bien davantage sur ce Vitus et aussi ce qu’il a fait.

Ce qui est écrit ci-dessous ainsi que les cartes proviennent de Wiki.

Je savais que le détroit de Behring (c’est ainsi que je l’ai appris à l’école en géographie) existait quelque part au Nord. Mais où encore ? Mince, les détails je les avais oubliés. Alors voici un petit récapitulatif où j’ai appris d’autres choses intéressantes. Je mettrai les liens si vous souhaitez aussi en apprendre davantage. Il faut un peu de temps, je m’y suis attelée depuis ce matin 🙂

Vitus Behring

Vitus Jonassen Béring (parfois écrit Behring), né le 12 août 1681 à Horsens dans le Jutland, mort le 19 décembre 1741 sur l’île Béring, près de la péninsule du Kamtchatka, est un explorateur danois au service de la marine russe, un capitaine-komandor connu parmi les marins russes sous le nom d’« Ivan Ivanovitch Bering ».
Il découvrit le détroit, à qui son nom a été donné, qui sépare le continent asiatique et le continent américain, ainsi que les côtes de la région (Alaska, Kamtchatka, Îles Aléoutiennes etc.)

Ces explorateurs comme ceux qui suivirent tel que James Cook, en avait du courage pour aller ainsi découvrir de telles contrées inhospitalières et situées tellement au Nord. (glagla)

A ce stade, je me suis demandée où se trouvaient le Kamtchatka, les îles Aléoutiennes (l’homme en connaissait le nom 🙂 ) Pas moi. Et hop en avant pour les cartes.

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Ce qui est en rouge est le Kamtchatka. Nous ne sommes pas loin du Détroit de Behring. qui sépare les deux continents. A gauche sur le continent, la Russie.

Séparée de Moscou par neuf fuseaux horaires, cette gigantesque presqu’île et sa capitale furent totalement interdites aux étrangers pendant cinquante ans, jusqu’en 1990, en raison de la présence d’infrastructures militaires ultra-secrètes.(472.300 km2)
Au centre du Kamtchatka, se trouvait jusqu’à récemment la seule vallée de geysers de l’ensemble de la plaque eurasienne. Cette vallée, à 4 heures d’hélicoptère de Petropavlovsk, était l’unique merveille naturelle du Kamtchatka accessible aux visiteurs. Le 3 juin 2007 vers 14 h 30, heure locale, cette vallée qui faisait partie du patrimoine naturel de l’humanité de l’UNESCO a été sérieusement endommagée par un glissement de terrain1,2. Sur les sept kilomètres carrés de ce site très visité se trouvaient 20 grands geysers et environ deux cents sources d’eau chaude et autres phénomènes thermaux.

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Quant aux îles Aléoutiennes, voici un détail de carte :
Iles Aléoutiennes

Et quelques explications sur ce lien : ICI

Et le détroit de Behring dans tout cela ? J’y arrive, j’y arrive.

En 1725, sous les auspices du gouvernement russe et de Pierre le Grand, il alla par voie terrestre à Okhotsk, traversa la mer d’Okhotsk vers le Kamtchatka et construisit le navire Sviatoi Gavriil (Saint-Gabriel). En 1728, à bord de ce bateau, Béring navigua vers le nord jusqu’à ce qu’il ne vit plus de terre dans cette direction (c’est-à-dire qu’il emprunta le détroit de Béring), prouvant ainsi que les continents eurasien et américain étaient séparés par de l’eau. Il fut néanmoins critiqué à son retour car il n’avait pas vu le continent américain que le brouillard cachait.

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L’année suivante, il entreprit une recherche afin de trouver le continent américain à l’est de la Russie, mais échoua et ne fit que redécouvrir l’île Ratmanov, la plus occidentale des îles Diomède, déjà découvertes par Dejnev. À l’été 1730, Béring retourna à Saint-Pétersbourg. Durant le long voyage en Sibérie qui l’amena à traverser tout le continent asiatique, Béring tomba gravement malade. Cinq de ses enfants moururent pendant le voyage.
La valeur des expéditions que mena Béring fut sous-évaluée pendant très longtemps, mais James Cook prouva l’exactitude de ses observations. De nos jours, le détroit de Béring, la mer de Béring, l’île Béring et le pont de glace du détroit de Béring portent son nom.

Détroit de Behring

En août 1991, les dépouilles de Béring et de cinq de ses marins furent découvertes par une expédition russo-danoise. Les corps furent transportés à Moscou où des médecins parvinrent à reconstituer son apparence. Ses dents ne portaient pas de signe apparent de scorbut, conduisant à la conclusion qu’il mourut d’une autre maladie. En 1992, les corps de Béring et des autres marins furent inhumés sur l’île Béring.

L’île Béring(en russe : Остров Беринга, Ostrov Beringa) est une île russe de l’océan Pacifique, située à l’est de la péninsule du Kamtchatka (55° Nord par 166°15′ Est). Longue d’environ 90 kilomètres et large d’environ 24 km, elle est la plus grande des Îles Komandorski (ou îles du Commandeur).
Ses collines sont dénuées d’arbres. La ville de Nikolskoïe (en) abrite 600 à 800 habitants, dont environ 300 Aléoutes. L’activité principale est la pêche.
L’île tire son nom de l’explorateur Vitus Béring qui s’y échoua avec l’équipage du Sviatoï Piotr. Il y meurt de maladie le 19 décembre 1741, rongé par les fièvres.

Merci à jill-bill pour toutes les découvertes que j’ai pu faire depuis mon fauteuil ce matin. 🙂

18-05-2016