Souvenirs personnels – Réflexions sur une musique folklorique Hongroise

Réflexions sur une musique folklorique Hongroise (texte préparé sur ce blog en juin 2011 et resté en privé jusqu’à ce jour  🙂 )

« J’écoute, avec mon cœur, avec mon âme, et ces notes de musique m’étonnent, me ravissent, m’enchantent, mon cœur frissonne devant tant de beauté. Comment toi petit père, lorsque après une journée de rude labeur, peux-tu encore faire sortir de ton instrument, ses notes qui sont la vie, l’amour, la mort. J’admire moi petite étrangère la dextérité de tes gros doigts usés par le travail de la terre, qui parviennent pour un temps infiniment magique à m’emporter sur un nuage de musique où ton peuple me chante son existence, sa joie de créer, cette intensité dramatique, cette musique qui me pénètre parfois avec allégresse à d’autres moments avec tristesse. Je vois ces femmes aux jupes colorées tournoyer sous vos bras alors que vos bottes claquent et que de vos lèvres sortent les cris de votre passé toujours intact, toujours incroyablement vivant. Chanter, danser, je vous accompagne, mon âme vibre et mes jambes m’entraînent dans vos folles sarabandes, dans vos claquements de talons interminables. Je n’ai jamais entendu musique aussi vibrante, aussi riche de couleurs, soyez fiers de ce que vous êtes, de votre culture. Elle est riche et vous ne le savez pas. Je tacherai d’être votre propre miroir. »

Si vous souhaitez avancer le curseur, les hommes dansent assez longtemps. C’est rituel pour montrer dans la culture Hongroise leur savoir-faire pour éblouir les belles du village. 

Les vidéos ont changé et ce qui est écrit ci-dessous n’est plus tout à fait raccord 🙂
La vidéo ci-dessus est une des danses traditionnelles les plus dansées en représentation et dans leur culture.

Danse avec bottes et très beaux costumes régionaux. La danse a tout un code bien à eux dont je devrais un jour en faire un article. Je ne chante pas aussi bien que la dame, assise sur le banc au début de la vidéo, mais ai le timbre de voix de la deuxième dans la seconde partie dansée. Pour aller plus vite, vous pouvez bouger le curseur si vous trouvez cela trop long, ce que je peux concevoir. 🙂

Information complémentaire quant au nom de cette danse. Elle provient d’une région en Roumanie Kalotaszeg ([kɑlotasɛg] ; en roumain Țara Călatei) est le nom hongrois d’une région ethnographique rurale d’Europe centrale.

Cela me rappelle de bons souvenirs de danses quant aux pas 🙂

Texte repris de souvenirs anciens remontant à la trentaine, où j’ai passé pendant deux années en tant qu’autodidacte, une immersion complète dans la musique d’abord française en dansant des danses folkloriques, ensuite israéliennes, et puis grecques, roumaines et le début d’une grande histoire d’amour musicale hongroise.

D’abord les danses de là bas, ensuite, un poste devenu vacant de chanteuse, comme à l’accoutumée je fonce, et me voilà improvisée chanteuse hongroise de remplacement dans un petit groupe de musique à Bruxelles.

J’ai appris la phonétique, les chants par cœur, avec ma chaîne hi-fi, et mon double deck…ah oui je ne parle pas en mp3 ici (sourires), et avec des cassettes encore en ma possession, ajouté à cela des déplacements pour rencontrer une chorégraphe hongroise, qui m’apprenait les sons correctement, le chant. Il paraît que j’avais la voix (oui elle porte loin…faite peut être pour le théâtre re – sourires…), j’ai appris avec amour, cette musique qui m’atteint dans le cœur, dans le ventre, me donne des frissons. Les sons ils m’emportent là bas, en essayant de comprendre leur signification. Peuple tous issus du monde rural et que les régimes en place comme en Roumanie ont voulu faire taire à jamais.

Les jeunes là bas, hélas, ne jurent que par l’Amérique et en oublient leur culture profonde, leur racine, c’est comme cela. Ils ne restent que les irréductibles telle qu’une certaine Martha Sebestyen, il faut prononcer phonétiquement (sèbèstiène) qui, si vous avez vu le Patient Anglais, chantait de sa voix mélodieuse, une chanson si belle, et si jolie, qui dans le film était dit comme étant une berceuse alors qu’elle commence par : szerelem qui veut dire : mon amour !

La traduction je la possède peut être encore quelque part dans une armoire. Cette chanson là a été adaptée librement par la chanteuse très populaire en Hongrie, qui au départ chantait avec un groupe folklorique très populaire, qu’il m’aurait plu d’aller rejoindre. Il s’agissait du groupe Muszikas (que vous pouvez trouver dans les toutes médiathèques qui possèdent des musiques du monde).

Alors oui j’ai chanté pendant deux longues années, en public, en petit comité, pour les hongrois et hongroises aussi. Ce furent de très belles années de liberté totale.

Mes plus belles années je pense. Je chantais les notes, les chants avec mon cœur et ma sensibilité. Et puis j’offrais ce chant, à ceux qui étaient loin de chez eux. J’avais ce don, autant l’utiliser pour eux et pour moi aussi.

Et puis un jour le travail m’a rattrapée, et j’ai été exclue du groupe non professionnel, par manque d’assiduité, alors que mon travail demandait à ce moment là que je fasse des heures supplémentaires suite à une fusion entre les piles Mazda en France et les piles Wonder situées aux Pays-Bas. J’ai évidemment choisi, il a bien fallu. Et tout c’est ainsi arrêté.

Alors lorsque le film Le Patient Anglais est sorti et que j’ai su qui chantait, je me suis précipitée, pour écouter, pour me replonger là dedans, et j’ai pleuré.


Ce qui n’est qu’une adaptation faite par la chanteuse Marta Sebestyén. L’original est totalement différent.
L’original n’est plus accessible. Par moi-même sur une cassette en acapella.
Ces chants là je les ai aussi appris et je les connaissais par cœur.
J’ai appris à chanter les deux.

La musique tsigane, non pas celle que l’on vous déverses dans les tavernes ou restaurants populaires, mais la vraie et l’authentique, celle-là vibre également de sons uniques, et bien à eux, irremplaçables. Le commercial n’a rien à voir dans ce que je connais.


Un air que j’ai appris à chanter phonétiquement. Je ne comprends pas la langue, c’est très compliqué, mais j’en ressens des affinités profondes venues de je ne sais où.

Récemment, je me trouvais à Bordeaux, dans le centre, à la terrasse, le jour de mon anniversaire, au repas du midi. Et là comme d’habitude, des roumains jouaient leur petits morceaux de musiques pour touristes. Alors à chaque fois…je commence à être connue….par eux….je leur demande de me jouer un morceau bien à eux, et je commande. Et ils jouent, et c’est merveilleux !!!


Une petite conclusion que je viens de trouver 🙂 Très succincte.

Les images proviennent du site : http://www.muzsikas.hu/pictsysp/foto.htm

Pour le texte G. Oppenhuis 25 octobre 2007

Un peu de chaleur ?

De quoi nous réchauffer ? Entrons dans la danse. 

Pour le coup je suis chauvine et admire au passage les escaliers majestueux de cette gare à Anvers-Antwerpen (Belgique)

Une foule éclair (de l’expression anglaise identique flash mob), ou encore mobilisation éclair, est le rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d’avance, avant de se disperser rapidement. Le rassemblement étant généralement organisé au moyen d’Internet, les participants ne se connaissent pas pour la plupart. (Sources : Internet)

Ramses Shaffy en – et Liesbeth list – Vivre -Laat me

J’avais par hasard entendu cette vidéo et aimer l’écouter quant aux paroles, à la musique et à l’interprétation très personnelle.
C’est curieux que j’aie retrouvé dans mes articles en attente (depuis le 28 mai 2015) justement aujourd’hui cette vidéo, alors que cet artiste est décédé hier en 2009. Hasard diraient les uns, synchronicité les autres.

Moi qui ai vécu sans scrupules
Je devrais mourir sans remords
J’ai fait mon plein de crépuscules
Je n’devrais pas crier « encore »
Moi le païen, le pauvre diable
Qui prenait Satan pour un Bleu
Je rends mon âme la tête basse
La mort me tire par les cheveux

Vivre, vivre
Même sans soleil, même sans été
Vivre, vivre
C’est ma dernière volonté

Ik zal m’n vrienden niet vergeten
Want wie me lief is blijft me lief
En waar ze wonen moest ik weten
Maar ik verloor hun laatste brief
Ik zal ze heus wel weer ontmoeten
Misschien vandaag, misschien over een jaar
Ik zal ze kussen en begroeten
Komt vanzelf weer voor elkaar

Laat me (vivre) laat me (vivre)
Laat me m’n eigen gang maar gaan
(Même bancal, même à moitié)
Laat me, vivre, vivre laat me
Ik heb het altijd zo gedaan

Je vois de la lumière noire
C’est ce qu’a dit le père Hugo
Moi qui ne pense pas à l’histoire
Je manque d’esprit d’à-propos

Voorlopig blijf ik nog jou zanger
Jouw zwarte schaap, je trouwe fan
Ik blijf nog lang, en liefst nog langer
Maar laat mij blijven wie ik ben

(Vivre) laat me, (vivre) laat me
(Quand faut y aller, il faut y aller)
Laat me m’n eigen gang maar gaan
Laat me vivre (vivre) laat me
Ik heb het altijd zo gedaan

(Vivre) Laat me, (vivre), laat me
(en plein soleil en plein été)
M’n eigen gang maar gaan
(Vivre) Laat me, (vivre) laat me
C’est ma dernière volonté

Ik heb het altijd zo gedaan
Laat me

Ramses Shaffy, né le 29 août 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 1er décembre 2009 à Amsterdam, est un chanteur et acteur néerlandais.

Il était le fils d’une comtesse polonaise d’origine russe et d’un diplomate égyptien1. À six ans, à la suite de la tuberculose de sa mère, il est confié à une tante habitant à Utrecht aux Pays-Bas. Il est ensuite confié à une famille adoptive de Leyde qu’il refusera de quitter pour rejoindre sa mère.

Ses chansons les plus connues sont Sammy (1966) et Laat me (1978).

La dernière rose de l’été par James Galway (poème Thomas Moore)


Adaptation de l’air traditionnel irlandais « The groves of Blarney ». – Poème et adaptation musicale de Thomas Moore
Fait partie du recueil « Irish melodies » (1813)
Nombreuses adaptations dont « Letzte Rose », air du deuxième acte de « Martha » de Friedrich von Flotow

La dernière rose de l’été (traduction de Karl Petit)

C’est la dernière rose de l’été
Abandonnée en fleur ;
Toutes ces belles compagnes,
Sans retour sont fanées ;
Plus de fleur de sa parenté
Plus de boutons de rose à l’article de la mort
Pour réfléchir ses rougeurs,
Et rendre soupir pour soupir.

Je te laisserai point chère solitaire,
Languir sur ta tige ;
Puisque sommeillent tes sœurs
Va donc les rejoindre.
Et par sympathie, je répandrai
Tes feuilles sur le sol
Où tes compagnes de jardin
Gisent mortes et sans parfum.

Puissé-je te suivre bientôt
Lorsque l’amitié s’émoussera
Et que du cercle magique de l’amour
Les gemmes se détacheront ;
Quand les cœurs fidèles ne palpiteront plus
Et que les êtres aimés auront disparu,
Oh ! qui donc voudrait habiter seul
En ce monde désert !

Thomas Moore (« Mélodies irlandaises », 1807-1834)
Sources pour le poème : ICI

Lhasa de Sela une découverte de ce soir.

Merci pour vos visites et  tous vos commentaires  ❤

Entendue ce soir dans un film.
Pour en savoir davantage voir
ICI

Merci à l’ L’Emite Athée
d’avoir ajouté les paroles de la chanson française :
« La route chante
Quand je m’en vais
Je fais trois pas
La route se tait

La route est noire
À perte de vue
Je fais trois pas
La route n’est plus

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le coeur n’a
Pas assez

Mains de dentelle
Figure de bois
Le corps en brique
Les yeux qui piquent

Mains de dentelle
Figure de bois
Je fais trois pas
Et tu es là

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le coeur n’a
Pas assez »
J’ai exceptionnellement fermé les commentaires n’ayant pas du tout le temps d’y répondre ni surtout l’esprit serein. 😦
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Mort de la conversation ?

Bon mercredi

Avant de vous donner quelques nouvelles supplémentaires sur un autre article, je viens de recevoir un mail assez amusant sur ce fameux phénomène des téléphones mobiles dans notre environnement.
Je ne sais si vous avez déjà vécu cette impolitesse d’être reçu(e) pour un anniversaire quelque part et de devoir constater que les jeunes autour de soi sont rivés sur le téléphone mobile et s’extraient ainsi de toutes conversations ou échanges familiaux ?

Je vous laisse vous amuser un peu, de ces quelques images qui font sourire, grincer des dents, et pour la toute dernière une petite pointe de tristesse tout de même 😦

Sorcière

Garçon ballon

Dans la tête

Dictature du smartphone

Selfie avec la mort

Selfie d'arrivée au paradis

Banc amoureux twitter

Je termine sur une note plus joyeuse, d’un film que j’ai regardé ce matin : Le papillon avec Michel Serrault. A regarder, c’est un très beau film. Les deux comédiens sont géniaux surtout la petite fille. Je mets le générique du film, pour les paroles.  🙂

Le papillon

Pourquoi les poules pondent des oeufs?
Pour que les oeufs fassent des poules.
Pourquoi les amoureux s’embrassent?
C’est pour que les pigeons roucoulent.

Pourquoi les jolies fleurs se fanent?
Parce que ca fait partie du charme.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C’est pour faire parler les curieux.

Pourquoi le feu brule le bois?
C’est pour bien rechauffer nos coeurs or.
Pourquoi la mer se retire?
C’est pour qu’on lui dise « Encore. »

Pourquoi le soleil disparait?
Pour l’autre partie du decor.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C’est pour faire parler les curieux.

Pourquoi le loup mange l’agneau?
Parce qu’il faut bien se nourrir.
Pourquoi le lievre et la tortue?
Parce que rien ne sert de courir.

Pourquoi les anges ont-ils des ailes?
Pour nous faire croire au Pere Noel.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C’est pour faire parler les curieux.

ca t’a plu, le petit voyage?
A la prochaine fois, d’accord.
D’accord.
Je peux te demander quelque chose?
quoi encore?
on continue mais cette fois-ci c’est toi qui chantes.
Pas question.

Tu te pleures.
Non, mais non.
alors, c’est le dernier couplet.
Tu ne crois pas que tu pousses un peu le pourchas?

Pourquoi notre coeur fait tic-tac?
Parce que la pluie fait flic flac.
Pourquoi le temps passe si vite?
Parce que le vent lui rend visite.

Pourquoi tu me prends par la main?
Parce qu’avec toi je suis bien.
Pourquoi le diable et le bon Dieu?
C’est pour faire parler les curieux.

ICI