Caresse des cheveux

Illustration: Giovanni Boldini

Caresse des cheveux

De ma main je caresse tes cheveux,
D’une plume je passe sur tes yeux,
Je descends le long de ton corps
Pour y chercher des frissons encore

J’écris sur ton bras, des mots
Qui à eux seuls forment une histoire
Sous la douche au fil de l’eau
S’en iront tout mouillés, dare-dare

J’en écrirai d’autres sur ton ventre
Ils feront une danse celle d’une déesse
Pour lettre par lettre venir te prendre
Et t’emporter là vers cet antre,
Dans une farandole de folle liesse.

© G.Ecrits – 29.09.2008 

 

Dans le jardin

Dans le jardin

Dans le jardin de mon cœur se trouve une fleur,
Celle d’un monde où il n’y a que toi qui a accès
Je t’en ai donné la clé, pour n’y trouver que la douceur

Dans le jardin de mon cœur se trouve un pétale
Il s’offre sans vergogne à tes mains et leur ferveur
Tu en caresses lentement, toute la moiteur

Dans le jardin d’une orchidée, tu t’es aventuré
Elle s’est offerte à ta bouche sensuelle
S’égarant, dans les sillons de dentelle

Dans le jardin démesuré de la passion des sens
La demoiselle n’a pu que savourer cette dureté
Que tu lui tends, parcours passionné, sauvage
Où des jardins emmêlés, des amants pas très sage
Se sont abandonnés à la félicité.

© pétale 22-03-2013 (brindille33-filamots)

La houle

Charente-Maritime – Saint-Palais

 

La houle

J’aimerais naviguer avec toi sur la houle
Celle qui nous entraîne loin de la foule.
Nos caresses, nos baisers, notre monde.
Vient donne-moi la main, dans cette ronde.

Où nous perdons pieds, hors de toute réalité
Nos corps l’un près de l’autre accolés
S’embrasent, se lovent, s’enroulent
Dans le creux des vagues de la houle.

Nos mains s’égarent éperdus et heureux
De sentir ce désir couler entre nos doigts
Les miens caressant avec délice ce mat
Tendu vers l’ultime plaisir, en faire notre loi.

© G.Ecrits août 2011

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G. comme……

 

184f

G. comme …..

Si les lettres et les formes pouvaient ainsi
Dans la vie se rencontrer et vous séduire
Nous formerions alors un grand rond
Où nos corps enlacés, imbriqués et vagabonds

Nous emporteraient en rêve du cercle polaire
Au Triangle des Bermudes
Où nous pourrions y disparaître
Peut être ?

Entre ces lettres et rien que pour vous plaire
Nous nous élèverions sous toutes les latitudes
Où nous pourrions nous observer sous tous les angles
De bas en haut, avec effronterie,

N’y voyez là aucun parallèle
Avec un triangle isocèle amoureux
Vous qui me servez de modèle
Pour des échanges aussi langoureux.

J’ai froid venez donc me réchauffer
Au centre, là où le point G règne

© petale –  (2006-2014)
Un pseudo utilisé pour ce type de poésie. 

Sources de l’image : le net