Les mots

Les mots

Nous nous sommes rencontrés sous la plume, au sein d’une page blanche.

Les liés et déliés de nos langues respectives nous avaient fait découvrir que nos cœurs étaient à l’unisson mais nullement libres.

Tu m’as conquise par ta magie, je t’ai conquise par mon érotisme. Les mots se sont couchés, se sont enchevêtrés, et le Merveilleux nous a enveloppés dans son grand manteau mystérieux d’un amour, d’une amitié, de désirs fougueux.

Les auteurs de ces mots nous ont fait vivre de merveilleux moments, d’une profonde intensité, d’envolées passionnées vers des sons d’une mélodie si douce à nos oreilles.

Je me suis couchée sur la pureté de ce lit, et les lettres je les ai tendues vers toi, comme une bouche sensuelle pour mieux te prendre du bout des lèvres, avec cette gourmandise que tu connais. J’ai avalé les mots, l’alphabet, comme différents nectars exquis, je me suis caressée avec toutes ces ondulations qu’ils formaient.

Il y a eu les lettres, puis les mots. Les phrases ont suivi et nous ont attirés dans une danse lascive irrésistiblement l’un vers l’autre.

Tu as attiré la lettre A, celle de l’amour, et puis la lettre D, de désir, vers tes doigts habiles.

Moi j’ai cueilli la lettre A, comme toi, puis la lettre C, comme cœur, la lettre F comme folie, la lettre P, comme passion.

Nous les avons mélangées toutes ces lettres, nous nous en sommes habillés, mais elles n’ont pas suffit pour nous réchauffer des rigueurs de l’hiver, et de la flamme qui dangereusement s’approchait de la feuille.

La bougie qui brûlait près de la page était là pour éclairer les auteurs, les lettres, les mots et les phrases.

Mais devant les écrivains, les lettres ont commencé à s’entremêler, prises par des désirs soudains et inassouvis. Deux lettres A se sont fait face, se sont caressées, et se sont écroulées sur cette page prises par un tel vertige, de sensualité, de désir, et d’érotisme. Enroulées l’une dans l’autre elles n’ont plus formé qu’une seule lettre A dans l’union totale et fusionnelle.

C’est à ce moment là qu’un grand coup de vent faillit faire tomber la bougie sur la page remplie de phrases.

Finalement la plume resta en suspens au-dessus du texte inachevé, et se dirigea vers le pot d’encre, s’y plongea, pour continuer un récit qui n’a pas de fin.

Aujourd’hui l’un des auteurs n’écrira plus, son encrier personnel est tombé.

Il ne reste plus que la plume que je tiens dans la main, suspendue dans l’air, à la recherche des mots qui nous ont si souvent, fait tant de fois rêver ensemble, au-dessus de toutes les contingences de l’âme, de l’esprit et rien qu’à l’écoute du cœur.

Mais les écrits, peuvent devenir cruels devant la réalité de l’existence, qui elle ne fait pas de cadeaux, même si les mots et les phrases restent vrais, authentiques.

Les larmes coulent sur le papier, à la recherche, d’une boucle, d’un délié, ressemblant à la courbe de ton corps tant de fois imaginé, enroulé autour du mien.

L’union des lettres était une chose, mais l’esprit s’est emparé des mots et des phrases, le cœur les a accompagnés, et le tout est retourné à l’état du rêve et du fantasme, ce qui était le début de la page.

Les mots Cœur, Amour, Folie, Désir, et aussi Amitié font actuellement une grande sarabande dans le mot Vie.

Elles nous prennent réellement chacune séparément, et nous emportent vers d’autres horizons.

Toutefois, les souvenirs sont tellement beaux, respectueux, merveilleux, que la plume ne peut que se poser sur la page pour continuer seule à chanter l’amour et l’érotisme et tracer en ton nom de nouvelles notes, qui viendront s’ajouter au chant mélodieux que nous avions commencé ensemble et où l’amour pour les auteurs continuera et portera le nom : Amitié.

Alors de ma plume j’écris Amitié tu es, au nom de l’amour que je te porte. (toujours d’actualité)

© Geneviève Oppenhuis (filamots – pétale 2006 autres pseudos sous lequel cet écrit a été publié.)

Source de l’image : http://antiblouz.blog.lemonde.fr/2006/06/
Ce blog ne semble plus exister.

La mort ne fait rire personne (Jean-Marc Soriano)

Dans ce cas ci, elle m’a bien fait rire. Christian a eu le don du choix de la photographie qui ne collait pas trop au titre du poème. Je conseille d’aller le lire….. Bises au poète et à tous.

Arbrealettres




La mort ne fait rire personne
Même pas le croque-mort
Les croque-morts ne font rire personne
Même pas le croque-monsieur
Le croque-monsieur ne fait rire personne
Même pas le jambon cuit entre les tranches
Le jambon cuit ne fait rire personne
Même pas le cochon qui en est mort…
La mort ne fait rire personne.

(Jean-Marc Soriano)

Recueil: Une nuit de 7 jours
Traduction:
Editions: Petitfleur

Voir l’article original

La Mort donne un sens à l’Objet (Emily Dickinson)

Un poème sur la transmission de nos ascendants. Je me souviens de livres de maman, du dé à coudre, et ai gardé comme dit dans ma réponse chez le messager des poèmes, un petit ouvrage fait main pour y mettre les aiguilles à coudre.

Arbrealettres


La Mort donne un sens à l’Objet
Sur quoi l’OEil eût glissé
A moins qu’un Être disparu
Tendrement nous supplie
De penser devant de petits ouvrages
Au Pastel – ou en laine –
«C’est le dernier qu’ont fait Ses doigts » —
Si diligents avant –

Que le Dé ne pèse trop lourd –
Que les points ne cessent – d’eux-mêmes –
Alors on l’a rangé parmi la Poussière
Sur les étagères du Placard –

J’ai un Livre – offert par un ami –
Dont le Crayon – ici et là –
A coché tel passage qu’Il aimait –
Au Repos – sont Ses doigts –

Aujourd’hui – je le lis – sans le lire –
Les Larmes m’interrompent –
Effacent les Gravures
À Réparer, hors de Prix –

***

Death sets a Thing significant
The Eye had hurried by
Except a perished Creature
Entreat us tenderly

To ponder little…

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Poésie : La femme âgée (Martine Hadjedj)

Je n’ai pu que m’arrêter sur ce poème, en cherchant la trace du mot : « diamant » Celui-ci est tellement beau et touchant. Il me parle, la route pointe à l’horizon. Encore de longues marches, ne pas tomber, aller de l’avant, essayer du moins malgré les maux physiques. Ceux de l’âme peuvent encore se réjouir au creux de tous les diamants de la nature. Et ceux en soi. La suite est à lire chez le poète semeur de mots. Merci pour lui.

Arbrealettres


LA FEMME AGEE

Autrefois, j’étais belle, j’attirais les regards,
Sur mon glorieux passage, les hommes se retournaient,
Le monde et ses égards, oui, tout m’appartenait,
A présent, je suis vieille, j’ai perdu mon pouvoir.

J’ai reçu bien des roses ; leurs épines m’ont blessée,
Après les jours heureux suivaient les nuits glaciales,
J’ai affronté déserts, tempêtes, et chacals,
Et sans jamais plier, j’ai lutté, supporté.

Mais tous ces coups du sort, reçus en pleine face,
En laissant sur ma peau, d’indélébiles traces,
Ont fortifié mon âme, comme un muscle qui travaille.
Elle devenait plus belle, après chaque bataille.

Et vous tous qui pensez, sa beauté s’est fanée,
Emportée par le temps, eh bien vous vous trompez,
Car de cette sombre pierre qu’était mon cœur, avant,
Les intempéries de la vie en ont fait un diamant.

Derrière mes yeux, délavés par tant de larmes versées,
Et mes paupières ridées, usées par…

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Ces mots qui blessent les enfants pour la vie

Un avant-goût sur un article que je souhaite aussi mettre sur ces phrases qui assassinent. Bonne lecture chez Nuage1963 🙂

Nuage Ciel d'Azur


Là où la confiance en soi devrait normalement s’installer, elle prend toute la place.

,

En y réfléchissant un peu, on constatera que ce qui nous apparaît comme un geste malintentionné de la part de notre bambin pourrait n’être qu’une maladresse normale pour un enfant de cet âge.

Dire à notre enfant que l’action qu’il a faite n’est pas bien pour telle ou telle raison passe mieux que de lui dire qu’il est méchant, parce qu’il a fait ceci ou cela.

Par exemple, on peut lui dire:

Il n’y a rien de mal à s’excuser auprès de son enfant après avoir été un peu trop agressif envers lui. Au contraire, c’est une excellente façon de lui apprendre que les adultes ne sont pas parfaits et qu’ils peuvent, eux aussi, se tromper.»

  • On oublie souvent qu’ils sont des personnes à part entière.
  • Ils s’imprègnent plus facilement des insultes à répétition à…

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Soutenez la Librairie de Cogolin : Avril Solidaire, le marathon des blogueurs

Je viens de les appeler, alors que l’adresse est dans l’article. Oui oui, je suis comme les carabiniers d’Offenbach en retard, même très en retard. Contribue encore qui veut et qui a envie. Je vais envoyer un chèque à l’attention de La Librairie Cogolin. Ils sont prévenus. 🙂 Merci à Dame Gé, pour son initiative, même si Dame Gene procrastine. 🙂

Collectif polar : chronique de nuit

Avril se veut solidaire.

Soutenez la Librairie de Cogolin

Avec quelques potos et ami(e)s, nous avons entendu l’appel de la librairie Cogolin qui a fait signe à un auteur que nous aimons beaucoup, monsieur René Manzor. Avec Fabio M. Mitchelli, René a envoyé un message fort à la communauté polar. Il nous a demandait de sauver la librairie Cogolin.

Aussi nous avons lancé depuis 6 jours le Marathon des blogueurs.

Chacun notre tour nous vous rappellerons cette urgence.

Aujourd’hui il reste près de 20 000€ à trouver. Et il ne reste que 18 jours.

Il faut donc faire circuler cette info, demander à vos amis de mettre 6€ si pour eux c’est possible.

C’est ici pour participer : http://www.leetchi.com/c/cagnotte-de-la-librairie-de-cogolin-17577779

Une librairie est en détresse c’est un peu de notre culture qui meure. Alors aidez la à repartir du bon pied.
Parce que la librairie est un maillon important et un vecteur…

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Aux amis inconnus – Sully Prudhomme

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Aux amis inconnus

Ces vers, je les dédie aux amis inconnus,
À vous, les étrangers en qui je sens des proches,
Rivaux de ceux que j’aime et qui m’aiment le plus,
Frères envers qui seuls mon coeur est sans reproches
Et dont les coeurs au mien sont librement venus.

Comme on voit les ramiers sevrés de leurs volières
Rapporter sans faillir, par les cieux infinis,
Un cher message aux mains qui leur sont familières,
Nos poèmes parfois nous reviennent bénis,
Chauds d’un accueil lointain d’âmes hospitalières.

Et quel triomphe alors ! Quelle félicité
Orgueilleuse, mais tendre et pure, nous inonde,
Quand répond à nos voix leur écho suscité,
Par delà le vulgaire, en l’invisible monde
Où les fiers et les doux se sont fait leur cité !

Et nous la méritons, cette ivresse suprême,
Car si l’humanité tolère encor nos chants,
C’est que notre élégie est son propre poème,
Et que seuls nous savons, sur des rythmes touchants,
En lui parlant de nous lui parler d’elle-même.

Parfois un vers, complice intime, vient rouvrir
Quelque plaie où le feu désire qu’on l’attise ;
Parfois un mot, le nom de ce qui fait souffrir,
Tombe comme une larme à la place précise
Où le coeur méconnu l’attendait pour guérir.

Peut-être un de mes vers est-il venu vous rendre
Dans un éclair brûlant vos chagrins tout entiers,
Ou, par le seul vrai mot qui se faisait attendre,
Vous ai-je dit le nom de ce que vous sentiez,
Sans vous nommer les yeux où j’avais dû l’apprendre.

Vous qui n’aurez cherché dans mon propre tourment
Que la sainte beauté de la douleur humaine,
Qui, pour la profondeur de mes soupirs m’aimant,
Sans avoir à descendre où j’ai conçu ma peine,
Les aurez entendus dans le ciel seulement ;

Vous qui m’aurez donné le pardon sans le blâme,
N’ayant connu mes torts que par mon repentir,
Mes terrestres amours que par leur pure flamme,
Pour qui je me fais juste et noble sans mentir,
Dans un rêve où la vie est plus conforme à l’âme !

Chers passants, ne prenez de moi-même qu’un peu,
Le peu qui vous a plu parce qu’il vous ressemble ;
Mais de nous rencontrer ne formons point le voeu :
Le vrai de l’amitié, c’est de sentir ensemble ;
Le reste en est fragile, épargnons-nous l’adieu.

René-François Sully Prudhomme. (1839-1907) – Les vaines tendresses

Illustration

Les mots

Les mots

Nous nous sommes rencontrés sous la plume, au sein d’une page blanche.

Les liés et déliés de nos langues respectives nous avaient fait découvrir que nos cœurs étaient à l’unisson mais nullement libres.

Tu m’as conquise par ta magie, je t’ai conquise par mon érotisme. Les mots se sont couchés, se sont enchevêtrés, et le Merveilleux nous a enveloppés dans son grand manteau mystérieux d’un amour, d’une amitié, de désirs fougueux.

Les auteurs de ces mots nous ont fait vivre de merveilleux moments, d’une profonde intensité, d’envolées passionnées vers des sons d’une mélodie si douce à nos oreilles.

Je me suis couchée sur la pureté de ce lit, et les lettres je les ai tendues vers toi, comme une bouche sensuelle pour mieux te prendre du bout des lèvres, avec cette gourmandise que tu connais. J’ai avalé les mots, l’alphabet, comme différents nectars exquis, je me suis caressée avec toutes ces ondulations qu’ils formaient.

Il y a eu les lettres, puis les mots. Les phrases ont suivi et nous ont attirés dans une danse lascive irrésistiblement l’un vers l’autre.

Tu as attiré la lettre A, celle de l’amour, et puis la lettre D, de désir, vers tes doigts habiles.

Moi j’ai cueilli la lettre A, comme toi, puis la lettre C, comme cœur, la lettre F comme folie, la lettre P, comme passion.

Nous les avons mélangées toutes ces lettres, nous nous en sommes habillés, mais elles n’ont pas suffit pour nous réchauffer des rigueurs de l’hiver, et de la flamme qui dangereusement s’approchait de la feuille.

La bougie qui brûlait près de la page était là pour éclairer les auteurs, les lettres, les mots et les phrases.

Mais devant les écrivains, les lettres ont commencé à s’entremêler, prises par des désirs soudains et inassouvis. Deux lettres A se sont fait face, se sont caressées, et se sont écroulées sur cette page prises par un tel vertige, de sensualité, de désir, et d’érotisme. Enroulées l’une dans l’autre elles n’ont plus formé qu’une seule lettre A dans l’union totale et fusionnelle.

C’est à ce moment là qu’un grand coup de vent faillit faire tomber la bougie sur la page remplie de phrases.

Finalement la plume resta en suspens au-dessus du texte inachevé, et se dirigea vers le pot d’encre, s’y plongea, pour continuer un récit qui n’a pas de fin.

Aujourd’hui l’un des auteurs n’écrira plus, son encrier personnel est tombé.

Il ne reste plus que la plume que je tiens dans la main, suspendue dans l’air, à la recherche des mots qui nous ont si souvent, fait tant de fois rêver ensemble, au-dessus de toutes les contingences de l’âme, de l’esprit et rien qu’à l’écoute du cœur.

Mais les écrits, peuvent devenir cruels devant la réalité de l’existence, qui elle ne fait pas de cadeaux, même si les mots et les phrases restent vrais, authentiques.

Les larmes coulent sur le papier, à la recherche, d’une boucle, d’un délié, ressemblant à la courbe de ton corps tant de fois imaginé, enroulé autour du mien.

L’union des lettres était une chose, mais l’esprit s’est emparé des mots et des phrases, le cœur les a accompagnés, et le tout est retourné à l’état du rêve et du fantasme, ce qui était le début de la page.

Les mots Cœur, Amour, Folie, Désir, et aussi Amitié font actuellement une grande sarabande dans le mot Vie.

Elles nous prennent réellement chacune séparément, et nous emportent vers d’autres horizons.

Toutefois, les souvenirs sont tellement beaux, respectueux, merveilleux, que la plume ne peut que se poser sur la page pour continuer seule à chanter l’amour et l’érotisme et tracer en ton nom de nouvelles notes, qui viendront s’ajouter au chant mélodieux que nous avions commencé ensemble et où l’amour pour les auteurs continuera et portera le nom : Amitié.

Alors de ma plume j’écris Amitié tu es, au nom de l’amour que je te porte.

© Geneviève. O (filamots – pétale 2006 autres pseudos sous lequel cet écrit a été publié.)

Source de l’image : http://antiblouz.blog.lemonde.fr/2006/06/

Aujourd’hui enfin !

Bon lundi

Enfin cet après-midi enlèvement des loupes du cuir chevelu, qui reviennent à peu près tous les cinq ans. Ce sont des kystes graisseux, que les médecins analysent vaut mieux. Avec des « loupes », c’est mieux pour y voir plus clair 😀

Comme j’ai l’habitude, c’est de la routine sauf….
Que j’en ai mis du temps à régler tout cela, l’homme ayant voulu que j’aille à Pellegrin. Et là-bas tout un toin-toin, pour une opération bien bénigne. Tandis qu’à la clinique où je vais me rendre, je peux manger à midi, à 14h30 ou un peu plus tard, piqûre comme pour arracher une dent et après, ôter la loupe, recoudre et c’est fini. Le chirurgien m’a dit qu’ils mettront une sorte de pansement transparent, ainsi en rentrant je pourrai me laver les cheveux…youpeee, lui ai-je répondu.
Je retrouvais mes repaires de Bruxelles et de comment cela se passait là-bas, soit sans aucun chichi, avec l’hygiène, mais pas de paperasseries, comme au premier endroit, histoire d’ouvrir son parapluie, sans s’occuper d’abord de cette opération.
Je vais enfin pouvoir m’occuper de ma trombine après en me faisant remettre après guérison, enlever les fils, etc….trois semaines, me refaire des bouclettes comme j’aime, histoire d’étoffer le visage. Et puis j’aime pour moi-même na !

Malgré une anesthésie locale, je vais dormir. Je le sais. Donc je vous dis à demain, sauf super-forme, ce qui serait très chouette 😀 Je vous rassure, les dents c’est pire avant surtout lorsqu’il s’agit de maux de dents.

Sinon hier j’ai fait de chouettes photos, dont une ou même plusieurs « coup de coeur ». 🙂 Je sors de chez moi, je regarde et hop je vois des trucs comme hier matin, à mourir de rire et honteuse aussi. J’aime dénoncer le manque d’écologie élémentaire. Et là vraiment ….bref à suivre après cet article 🙂

Pour Claudie, ce sera un thé, tasse_de_the 🙂

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Merci pour Paulette et vos commentaires

Paulette 2012 - 1 x600 Superbesse

Merci pour vos gentils commentaires à tous.

@ Paula, toi qui es de l’autre côté de l’Atlantique, c’est gentil d’être passée, tu fais de si belles photos

@ Jill, Oui oui une grande présence, presque comme un chien. Je comprends le vide dont tu parles, et ce que tu as ressenti. Pour moi c’est nouveau, c’était mon premier vrai animal de compagnie. J’aimais beaucoup ce côté félin, mais elle était si affectueuse, cela faisait partie de son caractère.

@ Mandrine, Je ne sais quel âge à ta Lillipuce, mais profites en bien. Et je confirme aussi, les échanges en cas de peines personnelles ou bien d’absences, comme tu l’as écrit, j’ai pu observer tant de choses chez Paulette que je n’aurais jamais pu penser voir. Par exemple dans le passé, lorsque la voiture de mon mari arrivait, même derrière le portail de la résidence sécurisée et que ce portail n’était pas encore ouvert, elle était déjà sur la table face à la fenêtre et attendais le « Maître » . J’ai pu observer cela à maintes reprises ne mettant pas cela sur le fait du hasard. J’aurais pu penser que pour les chiens c’était normal, mais non les chats font pareils. D’ailleurs dans le passé, j’ai eu à garder une petite chatte siamoise, celle de ma fille. Elle s’appelait Praline. Et lorsque je revenais de mon travail, je montais les trois étages à Bruxelles et puis elle m’attendait derrière la porte. Comme les Siamois sont très bavards, j’avais droit à un discours spécial chat en miaulement très amusant et j’échangeais avec elle en l’imitant. Et elle me répondait, c’était amusant comme tout.
Paulette est souvent venue me consoler et ces derniers temps, sans doute parce qu’elle était malade, demandait beaucoup les bras, des câlins, et comme par hasard la veille, jusqu’après minuit cette séance de câlins, comme d’habitude, que je m’endormais presque. Elle n’avait pas l’habitude de dormir ainsi avec moi, mais dormait au pied du lit contre mes jambes. Habitude qu’elle ne prenait plus depuis qu’elle était devenue complètement aveugle, celui depuis deux ou trois mois, je ne sais plus.

@ Nuage, Merci pour ta gentille réponse. Tes articles sont toujours aussi intéressants à lire et merci pour ce dévouement de faire pour nous la « gazette » avec des infos souvent interpellantes.

@ Colette , Merci pour ton petit mot. Il est vrai qu’elle ronronnait doucement, son miaulement était également assez bas comme son, c’était trop mignon et particulière à elle.

@ La Tribu d’Anaximandre, oui, je sais que tu comprends comme tous ceux qui ont des animaux. Bisous à toi aussi et merci encore pour tes belles photos de ton pays de cœur.

@ Lily59, Je lis que tu comprends ce que j’ai écrit. Et je comprends ton choix. Je suis désolée que mon article ait éveillé des souvenirs non joyeux chez toi. Oui j’ai vécu des moments avec elle, d’expériences, de rires, car elle pouvait être si drôle, mais il y a longtemps. Elle allait avoir 15 ans. Merci pour tes bisous d’amitié.

@ Claudie, je ne sais si tu as eu un animal de compagnie, mais je te remercie tout de même pour ton message d’amitié.

@ Marieliane, Merci pour tes mots si gentils et réconfortants. Je sais c’est court comme mots, je n’en ai pas d’autres pour le moment. Je t’embrasse.

Je voudrais ajouter ceci. En rentrant de chez le vétérinaire, la boîte de transport toute légère, je me suis renseignée sur internet.
Je pensais, animal et humain.

http://soutienperteanimaldomestique.pagesperso-orange.fr/texte2.htm

http://www.psychologies.com/Planete/Les-animaux-et-nous/Articles-et-Dossiers/Faire-le-deuil-de-son-animal-de-compagnie

Je sais que mon article peut choquer. J’ai été plus jeune, je n’ai pas eu, ou pas très longtemps un animal de compagnie qui s’appelait Praline et qui a ensuite été adoptée par une dame où elle a vécu heureuse jusqu’à sa mort. Cette dame était restée en contact avec moi, ayant vu ma tristesse de devoir m’en séparer à l’époque.

Les animaux c’est une part de notre vie et ne remplacent pas bien entendu les êtres humains. Pour moi, il y a une grande différence. Nous en parlions cette nuit à deux heures du matin mon mari et moi de nos enfants et petits-enfants, des parents qui ont perdu un enfant et de cet immense peine qu’ils doivent affronter qui n’a aucun rapport avec la perte d’un animal.

Et pourtant il y a cette perte que j’essaie d’analyser parce qu’il s’agit d’un animal. Je suis très consciente que j’ai transféré pas mal de mon affectif que je ne puis pas donner à mes petits-enfants là-bas en Belgique. Sauf lorsque Boucle d’Or vient à la maison, là c’est le soleil qui entre dans la maison, avec son sourire, son intelligence, ses coquineries, ses blagues avec son papy. Nous en avons parlé et frémi ensemble de la perte d’un enfant quel que soit son âge. Dans la logique des choses, ce sont les parents qui partent avant les enfants. Parfois cela se passe autrement. Je le sais pour les personnes qui me lisent et qui ont encore cette peine éternelle qui ne partira jamais.

Toutefois, aujourd’hui après un jour et une nuit, j’ai bien du mal à ne plus la voir, ne plus l’entendre circuler. J’ai l’impression d’avoir vieilli de tant d’années et de cela je n’ai pas envie. Je projette de partir deux jours avec mon mari, et l’emmènerai même s’il rouspète tant pis. Pas loin, dans la région qui est si belle, entre Bordeaux et Bergerac ou Périgueux. Le long de la Dordogne, prendre ses chaussures et marcher. Loger dans une chambre d’hôtes et puis revenir après quelques visites et promenades, le temps de voir autre chose. Voilà mon futur projet immédiat. Je n’oublie pas la photo du mois, elle a été prise dès le début, mais je n’ai pas encore fait l’article planifié.

J’ai une nouvelle tablette Samsung Androïd qui doit me rendre plus facile la visite sur les blogs pour venir y lire. Je ne puis plus rester longtemps derrière mon pc. Je l’étudie encore 🙂

 5bgjx5cf sans modération….. 🙂