Atelier chez jill-bill : Vitus c’est qui ce personnage ?

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Pour le lien du prénom clic sur l’image.

Ce matin, je me suis donc posée la question qui pouvait être ce Vitus. Merci à jill-bill de m’avoir fait revoir ma géographie et aussi avoir accès à des compléments de cartes et à en apprendre bien davantage sur ce Vitus et aussi ce qu’il a fait.

Ce qui est écrit ci-dessous ainsi que les cartes proviennent de Wiki.

Je savais que le détroit de Behring (c’est ainsi que je l’ai appris à l’école en géographie) existait quelque part au Nord. Mais où encore ? Mince, les détails je les avais oubliés. Alors voici un petit récapitulatif où j’ai appris d’autres choses intéressantes. Je mettrai les liens si vous souhaitez aussi en apprendre davantage. Il faut un peu de temps, je m’y suis attelée depuis ce matin 🙂

Vitus Behring

Vitus Jonassen Béring (parfois écrit Behring), né le 12 août 1681 à Horsens dans le Jutland, mort le 19 décembre 1741 sur l’île Béring, près de la péninsule du Kamtchatka, est un explorateur danois au service de la marine russe, un capitaine-komandor connu parmi les marins russes sous le nom d’« Ivan Ivanovitch Bering ».
Il découvrit le détroit, à qui son nom a été donné, qui sépare le continent asiatique et le continent américain, ainsi que les côtes de la région (Alaska, Kamtchatka, Îles Aléoutiennes etc.)

Ces explorateurs comme ceux qui suivirent tel que James Cook, en avait du courage pour aller ainsi découvrir de telles contrées inhospitalières et situées tellement au Nord. (glagla)

A ce stade, je me suis demandée où se trouvaient le Kamtchatka, les îles Aléoutiennes (l’homme en connaissait le nom 🙂 ) Pas moi. Et hop en avant pour les cartes.

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Ce qui est en rouge est le Kamtchatka. Nous ne sommes pas loin du Détroit de Behring. qui sépare les deux continents. A gauche sur le continent, la Russie.

Séparée de Moscou par neuf fuseaux horaires, cette gigantesque presqu’île et sa capitale furent totalement interdites aux étrangers pendant cinquante ans, jusqu’en 1990, en raison de la présence d’infrastructures militaires ultra-secrètes.(472.300 km2)
Au centre du Kamtchatka, se trouvait jusqu’à récemment la seule vallée de geysers de l’ensemble de la plaque eurasienne. Cette vallée, à 4 heures d’hélicoptère de Petropavlovsk, était l’unique merveille naturelle du Kamtchatka accessible aux visiteurs. Le 3 juin 2007 vers 14 h 30, heure locale, cette vallée qui faisait partie du patrimoine naturel de l’humanité de l’UNESCO a été sérieusement endommagée par un glissement de terrain1,2. Sur les sept kilomètres carrés de ce site très visité se trouvaient 20 grands geysers et environ deux cents sources d’eau chaude et autres phénomènes thermaux.

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Quant aux îles Aléoutiennes, voici un détail de carte :
Iles Aléoutiennes

Et quelques explications sur ce lien : ICI

Et le détroit de Behring dans tout cela ? J’y arrive, j’y arrive.

En 1725, sous les auspices du gouvernement russe et de Pierre le Grand, il alla par voie terrestre à Okhotsk, traversa la mer d’Okhotsk vers le Kamtchatka et construisit le navire Sviatoi Gavriil (Saint-Gabriel). En 1728, à bord de ce bateau, Béring navigua vers le nord jusqu’à ce qu’il ne vit plus de terre dans cette direction (c’est-à-dire qu’il emprunta le détroit de Béring), prouvant ainsi que les continents eurasien et américain étaient séparés par de l’eau. Il fut néanmoins critiqué à son retour car il n’avait pas vu le continent américain que le brouillard cachait.

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L’année suivante, il entreprit une recherche afin de trouver le continent américain à l’est de la Russie, mais échoua et ne fit que redécouvrir l’île Ratmanov, la plus occidentale des îles Diomède, déjà découvertes par Dejnev. À l’été 1730, Béring retourna à Saint-Pétersbourg. Durant le long voyage en Sibérie qui l’amena à traverser tout le continent asiatique, Béring tomba gravement malade. Cinq de ses enfants moururent pendant le voyage.
La valeur des expéditions que mena Béring fut sous-évaluée pendant très longtemps, mais James Cook prouva l’exactitude de ses observations. De nos jours, le détroit de Béring, la mer de Béring, l’île Béring et le pont de glace du détroit de Béring portent son nom.

Détroit de Behring

En août 1991, les dépouilles de Béring et de cinq de ses marins furent découvertes par une expédition russo-danoise. Les corps furent transportés à Moscou où des médecins parvinrent à reconstituer son apparence. Ses dents ne portaient pas de signe apparent de scorbut, conduisant à la conclusion qu’il mourut d’une autre maladie. En 1992, les corps de Béring et des autres marins furent inhumés sur l’île Béring.

L’île Béring(en russe : Остров Беринга, Ostrov Beringa) est une île russe de l’océan Pacifique, située à l’est de la péninsule du Kamtchatka (55° Nord par 166°15′ Est). Longue d’environ 90 kilomètres et large d’environ 24 km, elle est la plus grande des Îles Komandorski (ou îles du Commandeur).
Ses collines sont dénuées d’arbres. La ville de Nikolskoïe (en) abrite 600 à 800 habitants, dont environ 300 Aléoutes. L’activité principale est la pêche.
L’île tire son nom de l’explorateur Vitus Béring qui s’y échoua avec l’équipage du Sviatoï Piotr. Il y meurt de maladie le 19 décembre 1741, rongé par les fièvres.

Merci à jill-bill pour toutes les découvertes que j’ai pu faire depuis mon fauteuil ce matin. 🙂

18-05-2016

Chez Ghislaine mots imposés : #1 – Lettre à Louis

Le logo

Ateliers chez Ghislaine #1

Pantin – perpétuel – assortiment – échange – plume – liaison – pétrifié – carte – relation – correspondance – couleur – regarder – personne – fouiller – retrouver.

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Bien cher Louis,
En ce jour, où pendant tout un mois tu n’as pu me donner de tes nouvelles, j’attends avec impatience, aujourd’hui de pouvoir te retrouver et entendre ta voix si sensuelle.

Notre correspondance quotidienne entame sa neuvième année. Je fouille dans ma mémoire, et nos mots échangés s’entrechoquent, gardent les mêmes couleurs des sonorités joyeuses, érotiques et voluptueuses, de ceux déposés sous la plume, relation écrite dont nous gardons en nous le secret de ces métamorphoses.

Sur la photo que tu m’as envoyée voilà très longtemps, j’ai en mémoire tes yeux, la forme de ton visage, le pli de tes lèvres. Je la regarde si souvent, m’imprègne de la personne que je pourrais voir en réalité.

Une liaison épistolaire, appelons-là comme telle, où nous nous sommes laissé envahir par nos écrits, nos rêves, nos fantasmes mutuels pour en créer de multiples histoires. Elles n’ont comme éditeurs que nous deux. La carte des vins des cépages où tu aimes tant te promener nous ont fait goûter le jus des fruits jusqu’à la lie. Nous sommes si gourmands dans ce domaine.

Cette joie unique et particulière, nous aimons les partager sur la table des plaisirs, dans tous les assortiments que la langue nous offre pour nos jouissances.

Il est bon de relire mes poèmes, tes récits où tu mêles avec beaucoup de talents, les lettres que tu utilises à ta guise. Tu transformes comme le magicien que tu es, ce qu’il adviendra de toutes ces rencontres imaginaires et de tous ces scénarii.
Les mots tu les soumets, ils deviennent pour toi de véritables pantins dont tu disposes à ta guise en fonction de ton immense imagination.

J’ai échangé sur le même mode et y ai ajouté mon grain de sel. Je reste ta muse, présent pétrifié par cette longue absence. Aujourd’hui, demain peut-être, ta voix résonnera dans le creux de mon oreille comme si tu étais à mes côtés.

Les minutes s’écouleront impitoyables pas de tristesse, juste le rappel que les moments restent  intacts, sans aucun droit sur le présent ni l’avenir. Le présent est une offrande perpétuelle que je reçois comme un cadeau venant de nous deux.  Merci Louis de savoir que tu es là. Merci de me le faire savoir.

Je frissonne à ressentir par les mots, ta main qui rejoint la mienne et la porte près de tes lèvres, dans ce fameux style vieille France comme tu aimes tant l’évoquer. Cela me plaît aussi. Je ressentirai ton souffle sur le dos de celle-ci, et nos yeux s’accrocheront l’un à l’autre sans aucun mot. Ce n’est pas nécessaire.
A bientôt mon tendre ami.
Ta douce muse.

Ateliers d’écritures #1 – Du 07-02-2015 – 22-02-2015

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En ce deuxième mois de l’année 2015, un bouquet de fleur et un premier atelier pour nous amuser.

Pâle matin de février – Couleur de tourterelle.
Les Contrerimes (1979)   Paul-Jean Toulet

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Ecriture 2015 – #1 – Proposition du 07-02-2015 au 22-02-2015

Aucune contrainte de textes. Reprendre les mots, au singulier, pluriel, les verbes conjugués, ainsi que les adjectifs. 🙂 Deux semaines jusqu’au dimanche minuit dans quinze jours pour s’amuser avec les mots imposés 🙂

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