Un peu de chaleur ?

De quoi nous réchauffer ? Entrons dans la danse. 

Pour le coup je suis chauvine et admire au passage les escaliers majestueux de cette gare à Anvers-Antwerpen (Belgique)

Une foule éclair (de l’expression anglaise identique flash mob), ou encore mobilisation éclair, est le rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d’avance, avant de se disperser rapidement. Le rassemblement étant généralement organisé au moyen d’Internet, les participants ne se connaissent pas pour la plupart. (Sources : Internet)

Blanc – blanche

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Encre de Michel Denis.

Blanc – blanche

En ce dimanche
Devant la page blanche
Danse dans ma tête
Tous ces mots comme une tempête.

Blanc comme neige,
Blanc-bec
Donner carte-blanche
Tirer à blanc
Blanc de l’œil
Métal blanc

Écrire noir sur blanc
Sur ta peau blanche
Et sur tes reins qui se déhanchent
Du bout des doigts
Et de cette plume blanche
Provenant de cet oiseau
Nidifié au fond de moi
Des lettres A, M, O
Début de ce mot universel
Naturel,
Originel,
Parfois cruel, sensuel, et charnel

En suis parfois la passagère
Ou la messagère,
Remonterait à ce père sévère
Pervers.
La vie m’a fait un beau cadeau
Celui d’utiliser les mots
Pour exorciser
Ce qui a voulu être mutilé

Alors ce matin
Je frappe le tambourin
Pour rêver d’autrefois
Où la danse était ma foi

Je me sens Salomé
Toute nue sous mes voiles.

Cette fois ci un pétale
Tant de fois évoqué
Sur la toile
En parlant de fleurs
Et pour revenir à cette couleur
Qui prends sur ma page
Autant d’ampleur
Elle me prend au visage
Ce blanc qui n’est pas un mirage
Et me renvoie à mon désert
De la planète blanche

© G. Ecrits 21.05.2006 (Déjà publié sur filamots)

 


Danse

Tango fabian perez
Illustration

Danse

Tu m’as tendu la main pour danser
C’était une valse puis un tango

Ensemble sur la piste nous avons évolué
L’un contre l’autre, merveilleux duo

Ma main dans la tienne tenue fermement
Ressentait tous les grains de ta peau
Et de ton autre autour de ma taille

Je tournoyais, comme un fétu de paille

Légère au son de l’orchestre et des violons
C’est au son du beau Danube Bleu

Que tu m’as emportée les yeux dans les yeux

Dans un rêve fou, effectuons un plongeon

Puis une autre danse, plus lascive
Plus sensuelle, plus vive et incisive
Ton corps s’est serré contre le mien

Possessif, frôlant mes courbes l’air de rien

Nos poitrines jointes ont palpité, sursauté
Nos jambes se sont enroulées, d’un seul mouvement
Un arrêt, un départ, un regard, un sautillé

Nos bassins n’ont plus fait qu’un à ce moment

Dans ce tango argentin
Au son de cette musique

Qui s’infiltre dans nos âmes

La danse est devenue épidermique

Nous unir comme une lame

De fond, dans cet océan libertin.

© G.Poésies – filamots 06-11-2007