Journal de brindille du 26-02-2018

Opération :
L’après m’absorbe, m’angoisse, me désintègre le cerveau, la pensée, l’ordre de celle-ci, qui jusqu’ici avait ses tiroirs, son rangement. Ses modes d’emploi structurés, c’est nécessaire, indispensable et vital, ceci depuis ma plus tendre enfance. Je me suis construite comme cela. Et là, boum, rien ne va plus. Deux doigts de pieds seront opérés ce n’est pas le pied.
J’ai dû acheter deux cannes anglaises pour ne pas déposer le pied droit qui sera enveloppé dans une chaussure déjà achetée, et le jour de l’opération, et le lendemain. Impossible de marcher avec ces deux cannes sur un seul pied. J’ai plus assez d’équilibre, et ensuite mon genou gauche est naze. Plus de ligaments antérieurs.
J’ai pourtant tant aimé danser et chanter ce folklore Hongrois, Israélien, Grec, Françaises, il y en avait tellement mais oui et aussi les danses Brabançonnes et Wallonnes de Belgique.

Une parenthèse une danse traditionnelle que j’ai dansée et chantée. Les garçons se pavanent pendant 2’50, c’est culturel pour montrer ce dont ils sont capables avant que les filles entrent dans le jeu de la séduction.

Pour revenir à ces cannes, ce matin, j’étais de passage à la clinique pour voir l’anesthésiste. Ensuite remplir des papiers, qui ne sont pas ceux donnés au début, et j’ai demandé au docteur qui va m’opérer, de passage chez sa secrétaire, comment faire ?
Une chaise roulante me dit-il. Oui bien entendu et lorsqu’elle ne passe pas dans l’appartement, parce que trop petit chez mon mari qui m’héberge en ce moment, que faire ? Pas de réponse. J’ai pris la solution d’essayer de marcher entre la chambre et les toilettes tous les jours, il va falloir, ne fut-ce qu’une journée à la clinique, et ensuite une seconde journée où il sera déjà peut-être permis de ne poser que le talon, et ceci très peu de temps. Quelques minutes. Ensuite, davantage et ainsi de suite. Avec après un truc froid congelé à mettre toutes les deux heures autour de la malléole. Et les médicaments. Le pied devra toujours être en l’air presque à hauteur du coeur, ce qui va me faire mal au dos, bonjour à l’hernie discale revenue faire coucou. C’est de ma faute ce truc là de : gyroscopique. Tant pis.
Je dois certainement cacher l’essentiel. Hier passage en revue avec monsieur de notre séparation et mise à plat de ce grand gâchis, pour moi, par manque d’amour d’avoir refuser de consulter un conseiller conjugal de sa part. Il n’a rien voulu faire pour nous deux, et de cela je suis si triste, pire que triste. J’ai pas le mot ou les mots. Non pas désespérée, c’est autre chose. Ne pas se sentir aimée et le sentiment du rejet fait partie de tout mon passé. Certaines personnes en connaissent des bribes et morceaux. Maman avant mon mariage, en 2004 m’a dit cette phrase assassine : « C’est ton père qui a voulu te garder« . Elle était à ce moment là enceinte de moi, au début, et je dérangeais tous les plans de mes futurs parents, de la famille de maman surtout. Elle m’a attendue dans l’angoisse d’avouer ce fait là, et a bien dû y passer. Elle venait d’une famille très bourgeoise catholique, et mon père venait d’ailleurs, à l’opposé d’elle, marié, en instance de divorce, protestant. Je ne suis pas encore au sentiment de rejet, ni de ne pas se sentir aimée par ses parents. Avoir des parents, lorsque je vous lis tous et toutes, comme les mots que vous écrivez sont remplis de cet amour inconnu par moi et que je connaîtrai pas. La filiation ascendante, je ne la connais pas. Je ne connais pas ce sentiment. Je ne connais que le devoir, le respect, et ce que j’ai accompli chez mes parents dont je n’ai pas à rougir. J’ai pu envers et contre tout réussir mes examens et arriver au niveau de votre BAC Français. J’avais un excellent bagage, merci aux institutrices et ensuite professeurs de mon lycée. Un grand merci pour ces connaissances.

Ecrire :
Je ne parviens plus à écrire mes émotions, mes ressentis, je me cadenasse de toutes parts. Je m’en fichais il y a une année de la pensée des autres et là, voilà que cela me tombe dessus de me dire que des pensées négatives me concernant où l’auto-flagellation est la meilleure tactique pour ne rien écrire.

Commentaires :
Je n’ai pas oublié. Je suis rentrée de la visite de chez l’anesthésiste après 14 heures. Il n’y a pas eu que cela sur place. Que d’administrations. C’est lourd, trop lourd et jamais rencontrés. Là, j’arrive au bout de l’écriture de cet article. Et le temps passe si vite.

A suivre…..pour un autre journal.

 

 

Future opération – visite du lundi 19 février 2018

Bonjour à toutes et à tous 🙂

Je répondrai aux derniers commentaires bientôt. 🙂 

Je parlais sur un autre article, des difficultés administratives. La dernière étant celle où la date de l’opération de cet Hallux-Valgus plus celui du doigt de pied d’à côté appelé « doigt crochu » de par sa position en V renversé, ce qui fait très mal à la marche et ouvre la chair du dessus fut reportée à diverses reprises. Ce fut d’abord le 10 ou 12 février, ensuite le 1er mars, et pour terminer avec le professeur lui-même fixé définitivement au 15 mars prochain. Problème de secrétariat. La clinique va bientôt aller sur la rive droite et la dame est partie. Depuis lors c’est le bazar.  Ce qui fera un mois et demi de convalescence sans pouvoir sortir mis à part après une première quinzaine, changement du pansement avec des bandages en joli bleu 😉 et mise d’un autre au bout d’un mois style comme celui qu’on met lorsqu’on a une entorse  et quinze jours après constat définitif de la réussite complète ou pas chez le professeur, et retour à la marche. Là à apprendre au fur et à mesure des diverses modalités.

Hier ce fut donc une réunion concernant la technique de l’opération, où j’aurais deux visses dans les deux premières phalanges du doigt de pied pour le redresser, et l’excroissance sera éliminée pendant l’opération. Pour le doigt crochu, le petit tendon est sectionné et il reste encore un grand tendon, histoire de pouvoir encore le plier. J’ai trouvé cette technique expliquée bien précise et intéressante. Les doigts de pied sont d’abord endormis, une piqûre par doigt, soit cinq..5

Là j’ai éclaté de rire en disant qu’à cela il n’y avait pas moyen d’y échapper. Brrrkkk. Bref, je connais pour les boules de graisse sur la tête. Pour les doigts se sera une autre histoire. Ensuite légère anesthésie pour ne pas entendre tous les discours et ce qui se passe bien entendu. C’est mieux. Le réveil se fait d’ailleurs très vite. Ensuite salle de réveil, visite dans l’après-midi et j’ai demandé retour en ambulance ou VSL.

Je n’ai pas peur de l’opération. J’ai peur de devoir rester à la maison, quasiment immobilisée en devant me mettre un « coldpack » toutes les deux heures, pendant x jours autour de la cheville. Pour éviter tout œdème, c’est important, c’est une extrémité. Et une chaussure adéquate à mettre à chaque déplacement.
J’ai peur, oui peur de la co-habitation. C’est déjà pénible maintenant, car j’ai d’autres visites médicales encore à faire, dont une radiographie qui doit être prescrite par mon médecin traitant. Je dois de toute manière le voir.
Lundi prochain visite chez l’anesthésiste. Je pourrai après faire un saut à Blaye, histoire de prendre des vitamines et recharger mes batteries. Cela ce sont les projets. Sinon, je lis bien entendu, j’ai deux snoods de terminer et deux encore à faire. Comme me racontait mon fils. Pendant que ma belle-fille attendait mon petit-fils elle a beaucoup tricoté des écharpes et des couvertures. Ce qui est une occupation comme une autre. Très délassante il est vrai.

Conclusion : Vive la marche à partir du premier mai. Ce sera chouette au printemps. Le but est de devoir maigrir et faire enfin un GR, partiel ou dans son entièreté. J’ai des projets. 🙂

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