A modifier quant à la présentation non habituelle de ma part. Je corrigerai promis. 🙂
Bonsoir,
Je viens de le terminer conseillé en cela par Pierre Faverolle, voir : blacknovel1 – Nécropolis
Voici ce que j’ai écrit au sujet de ce livre pour commencer chez Pierre :
« Je viens de lire la chronique de Claude Mesplède dans le Dictionnaire des littératures policières de J-Z, deuxième pavé que j’avais acheté grâce à toi lors du décès de ce personnage dont j’ignorais tout. Là je viens de lire tout ce qui est écrit à son sujet. La série des livres est tentante, (je vais regretter de devoir mourir 😋 là) 😉 A prendre parce que c’est la vie et au second degré.
Puis-je mettre ce qui est écrit sur mon blog concernant cet auteur qui ira bien faire des tas de recherches pour écrire ses romans. Tu penses bien qu’un tel livre m’intéresse. Tu te souviens de Hillerman et de son écriture concernant les grands espaces et toutes les recherches qu’il a faites sur les Amérindiens.
Ici il s’agit comme tu l’écris de la ville de New York et de cette médecine légiste si peu présente à l’époque. Avec la série à la télé NCIS nous apprendrons des tas de choses en la matière et ceci montré de manière humoristique pour alléger ce sujet rébarbatif à l’époque. Depuis lors les récits des légistes font partie des romans.
De ce livre Mesplède parle de l’auteur et dit ceci :
Il l’a écrit après avoir assisté à de nombreuses autopsies qui lui permirent de voir « tout ce que les êtres humains peuvent s’infliger » ……… Voilà quelques mots sortis de ce dictionnaire pour cet ouvrage.
Merci pour ton enthousiasme, pour ta chronique. Je n’ai pas du tout été déçue de Hillerman. De Herbert Lieberman, il est journaliste certainement pas. 😀 »
Il a bien eu raison Pierre. Un livre d’une bien belle écriture littéraire, ce qui m’a beaucoup enthousiasmée. Ensuite la personnalité de Paul Konig, maniaque jusqu’au bout des ongles à trifouiller dans ce qui restent des cadavres pour découvrir les causes de la mort. Nous sommes loin de la série Bones et d’une autre NCIS. C’est via ces séries que les médecins légistes sont apparus pour nous montrer ce qui se passent avec ces corps.
Ce livre et cela se sent est une transcription de ce qu’a vécu l’auteur pendant une année en plongeant dans ce domaine et y a participé non pas aujourd’hui en 2020, mais bien dans les années soixante-dix. Il décrit au- travers de ce personnage tourmenté plusieurs enquêtes sur lesquelles il se trouve confrontés. Le grand professeur tellement demandé a négligé sa fille en tant que père et son épouse est morte d’un cancer. Elle a essayé de maintenir l’équilibre entre les deux, peine perdue. Conférences, courriers et voici ces enquêtes actuelles, ajouté à cela la disparition de sa fille vont plonger le légiste pas très commode, ajouté à un sentiment d’être à la pointe de sa réputation qu’il veut défendre devant les instances de la ville, dans bien des tourments.
Un livre que j’ai aimé par la complexité du personnage rongé par la culpabilité vis à vis de sa fille disparue et souhaitant faire son mea-culpa dès qu’il l’a retrouvera. En cela il est aidé par un enquêteur de terrain, Flynn et par le lieutenant Haggard, tous deux personnages haut en couleurs.
Quant aux enquêtes, aux autopsies, c’est tellement bien décrits. Un cours magistral scientifique de la part de l’auteur, au détail près. Je m’y suis vue. Je ne pense pas que je puisse supporter cela. Après l’habitude s’installe. J’ai adoré lire les investigations sur les deux cadavres non identifiés. L’assassin ou les assassins ayant tout faits pour leur couper la tête et c’est pas fini, histoire de ne pas pouvoir les identifier. Je n’ai pas été horrifiée. Très curieuse, me prenant comme élève de Paul Konig. Je l’ai vu agir minutieusement, se creuser les méninges pour trouver à rassembler tous ces morceaux trouvés démembrés dans le fleuve à NewYork. L’endroit est glauque, malsain, noir, putréfié. C’est dans ce monde là que le légiste évolue et que l’écrivain nous entraînera. Le reste dans le livre.
N’ayez pas peur. C’est une enquête magistralement menée de main de maître par un homme, l’auteur qui a bien appris ses leçons et nous sert en prime plusieurs autres recherches « pas piquées des vers ». Je n’en dirai pas davantage.