L’armée des façades (Georges Bonnet)

Parce que le poème est beau, et parce qu’il est écrit à l’arrière de l’illustration est tellement vraie. Je conseille d’aller chez notre semeur de mots et lire aussi ce qu’Anne Murat écrit à propos de la nature. Merci. 🙂

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L’armée des façades
Les toits en quête d’oiseaux

Des volets clos
aux couleurs difficiles

La vie entre deux pavés
dans un brin d’herbe

(Georges Bonnet)

 Illustration

Voir l’article original

Bordeaux Métropole Refuges : Une nuit gratuite près de la nature.

Crédit Photo

 

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Grâce au blog et son articlehttps://zappeuse.wordpress.com/2017/10/10/le-nouveau-refuge/
j’ai appris que ces nouveaux refuges étaient en plein essor aux alentours de Bordeaux, du lac et de la Métropole.
Pour en savoir davantage voir le lien du site suivant :

http://lesrefuges.bordeaux-metropole.fr/

Je conseille d’écouter les vidéos. La plus récente. Les plus anciennes sont intéressantes aussi.
Voilà des « innovations » pour ceux ou celles qui aiment s’aventurer hors des sentiers battus 🙂 

 

Photo du mois de février 2017 – #27 – Sauvage

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Ce mois ci c’est JOSIANE qui propose le sujet : SAUVAGE

Note de l’auteur : « Sauvage (conforme à l’état nature qui n’a pas subi l’action de l’homme) »

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J’ignore si je suis dans le thème ? Cette tour se trouve à l’entrée de Blaye en Gironde. Le long de la départementale qui mène au centre ville et à la citadelle de Vauban. D’après ouï dire, celle-ci serait le droit d’entrée, dans le passé, à la Citadelle de Vauban. J’attends confirmation du syndicat d’initiative cet après-midi. 😉  

Réédit ce 18 février, voir mon article d’aujourd’hui 

ICI

Madame kill-bill n’était pas loin de la solution. Pour le thème, le lierre qui s’empare des vieilles pierres ainsi que d’autres plantes.

Les blogs suivants nous rejoignent ce mois-ci, bienvenue à eux 🙂

http://mesinstantanes.blogspot.gr/
http://www.laworldcoolture.com/
http://www.nenfairequasatete.blogspot.com/
http://www.princessepepette.com/

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Je ne serai pas « sauvage » mais bien « sage » pour  aller en exploration chez les autres ami.e.s pour y découvrir comment ils ou elles ont interprété ce thème 🙂

Princessepepette, Alban, Christophe, Tambour Major, Brindille, Cécile, Julie, Gilsoub, Chat bleu, J’habite à Waterford,
Morgane Byloos Photography, Gine, Carole en Australie, El Padawan, écri’turbulente, Jess_TravelPicsAndTips, Wolverine, magda627, DelphineF, Lilousoleil,

Natpiment, La World Coolture, Pilisi, Aude, Noz & ‘Lo, Philae, Danièle.B, Koalisa, Krn, Xoliv’,
The Beauty is in the Walking, La Tribu de Chacha, Lavandine, Angélique, François le Niçois, Escribouillages, Je suis partie voyager, Lau* des montagnes, Nanouk, CécileP,

Renepaulhenry, KK-huète En Bretannie, Frédéric, Kenza, Lavandine83, Dr. CaSo, Laurent Nicolas, Josette, Amartia, Pat,
Giselle 43, Nicky, Calamonique, MauriceMonAmour, Estelle, Akaieric, Céline in Paris, Lyonelk, Josiane, Autour de Cia,

Who cares?, Paul Marguerite, Chiffons and Co, Blogoth67, BiGBuGS, Eurydice, Luckasetmoi, Tuxana, Alexinparis, E,
Kellya, Pichipichi Japon, Lair_co, Philisine Cave, Sous mon arbre, Chloé, Mirovinben, Mamysoren, Evasion Conseil, La Fille de l’Air.

L’automne surprend à Bordeaux-Meriadeck

20161121_152236bis-x2000s-cadreJe vois du persil sur une omelette brouillée

20161121_142353bis-x-1300s-cadreCes touches vertes  éclosent au milieu des feuilles jaunies, d’un bel ocre si vif encore pour la saison.

20161121_152222bis-x-2000s-cadreLa terre ne peut que s’incliner devant le rythme des saisons qui passent et attendre la suivante au milieu de couleurs foisonnantes.

Tant de temps + toute petite pause

TANT DE TEMPS

Déjà 17 heures. Je pense à la chanson de Jacques Dutronc. Bruxelles ne s’éveille pas. Je quitte mon univers bureaucratique étriqué, comme un fœtus sort du ventre de sa mère lorsque le temps est arrivé à son terme.

Vendredi, fin de semaine. Un jour comme un autre. Et pourtant non, chose étonnante ce soir, le soleil brille de mille feux. Une belle journée printanière qui se termine.

Je prends ma veste dans la penderie, devenue trop chaude pour la saison, tant pis, il faudra bien que je la mette, car ici le temps peut changer d’un jour à l’autre si rapidement. Aujourd’hui 17° demain 11°. J’ai appris à l’école, que nous vivions sous un climat tempéré. Quel drôle de terme pour ce pays, où les températures montent et descendent comme des montagnes russes. Le climat dit-on est déréglé. Mais peu importe, la veste sur le dos, le bureau pas trop mal rangé, je m’éloigne de cet endroit plein de papiers et de mauvaises odeurs, pour fermer le temps de deux journées complètes, la porte à clef de cet endroit où le vampire patron, m’a sucé toute mon énergie.

 

Je descends presque en sautillant les marches recouvertes d’un tapis usagé que tant de pas ont déjà foulé, et où je manque de m’étaler sur une seule marche qui me fait un croc en jambe, histoire d’un peu corser ma sortie de ce soir. J’injurie tout bas ce bout de tissus épais qui, une fois de plus a failli me faire tomber.

Je m’empresse de sortir. Le tram, cette fois ci je ne souhaite pas le rater.
L’arrêt est à deux pas.

Les poubelles ont été sorties la veille au soir et elles jonchent encore le trottoir, étalées devant moi, quitte à les enjamber une fois sur deux. Des cartons par-ci, d’autres sacs plastiques par-là, bien fermés et réglementés par Bruxelles-Propreté. Je me demande en voyant tout cela où se trouve la propreté. Elle a dû se perdre dans les nombreux formulaires sortis, pour l’occasion de la nouvelle réglementation.

 

L’atmosphère tend vers la clarté. Je regarde les arbres autour de moi, remplis de petites feuilles toutes nouvelles, qui commencent à pousser d’un vert si tendre, que je les mangerais et en ferais une excellente salade. Je ris de ma comparaison ridicule. Plongée dans mes réflexions, j’oublie les arbres et vais m’asseoir sur le banc de l’abri, afin d’attendre ce tram avec tellement d’impatience. La maison m’attend et le repos aussi. Mais non que dis-je ? Quel repos ? Encore tant de choses à faire !!!!

 

17h10 le transport en commun ne saura tarder. Une dame assise à côté de moi, vêtue de vêtements sombres, secoue autour de ses doigts les clefs de sa maison ou de son appartement. Je ne connais rien d’elle et pourtant nous sommes là côte à côte et trouve ridicule de ne pas nous parler, parce que notre éducation ne l’a pas permise.

Je regarde devant moi les yeux dans le vague, la verdure entre les rails. Cette herbe, une nouvelle expérience pour l’environnement de la région, histoire d’enjoliver ces deux barres parallèles qui montent vers le parc situé en haut de la chaussée, cette herbe si tendre, si verte, apparemment immaculée.

 

Un homme accompagné de son chien passe devant moi. Je me dis que la promenade doit bien être difficile, pour devoir ainsi sillonner entre les crottes laissées par d’autres animaux de compagnie passés avant le sien qu’il traîne derrière lui sans aucun entrain ! J’oublie mes pensées et je me laisse aller à savourer ces instants avec beaucoup de bonheur. Le soleil darde ses rayons sur mes jambes allongées dans un abandon total à la chaleur de cette fin de journée.

 

Je sens monter en moi une énergie incroyable, une joie exquise, c’est le printemps et je sens ce renouveau couler dans mes veines, cette sève qui monte aussi en moi sous forme de projets, d’exaltation passagère. Une brise légère vient me chatouiller le bout du nez. Je souris ce soir à la vie, pour cet astre qui la donne sur notre terre.

Je respire l’air qui passe. L’odeur est légère, malgré les automobiles qui circulent, aussi bien celles qui montent la chaussée, que celles qui la descendent. Que de pollutions et pourtant, je respire, je sens, je hume l’odeur des arbres, et je parviens à détecter au-travers de toutes ces senteurs diverses, quelque chose de respirable, de bon, de délicieux à humer. Je prends ce que je peux, car l’endroit n’est guère propice, mais l’instant est merveilleux.

Je me tourne vers la dame toujours assise à côté de moi et nous parlons pendant quelques secondes de ce beau temps.

 

Le tram 18 qui nous amènera à notre destination doit bientôt arriver, c’est bientôt l’heure, tient-le voilà ! Il arrive. Mes yeux scrutent l’horizon, l’arrivée tant attendue de ce transport.

Et puis déconfiture, il s’agit d’un « hors service ». La dame souhaite monter, mais les portes ne s’ouvrent pas, forcément, ce n’est pas le bon ! Je lui signale qu’il est encore trop tôt.

Nous sommes là assises, complices dans l’attente, silencieuses. Je profite toujours des feuilles, du ciel, de la chaleur sur mes jambes, un moment privilégié, un bonheur qui passe, quelques moments fugitifs.

 

17h15, il est en retard de 2 minutes, c’est normal, la ligne est fort fréquentée, et en plus il vient du centre et se dirige vers la direction « Silence » où se situe son terminus. Pourquoi Silence, car là se trouve un cimetière hors de la ville. Cela dût être d’actualité il y a bien longtemps, maintenant le lieu-dit « Silence », n’est plus aussi silencieux qu’autrefois. Un quartier est venu s’y ajouter. La circulation y est intense, elle se dirige vers une autre agglomération importante. Une autre ligne de tram y passe aussi et prend une direction différente. Un véritable carrefour cet endroit où reposent ceux ou celles qui ont terminé leur parcours sur terre.

Je consulte ma montre, mais nom d’un chien quand va t’il donc arriver ce foutu tram. Il a déjà 2 minutes de retard.

Puis le miracle s’accomplit, l’attente se termine.

Le voilà le long d’un quai construit en plein air, à l’arrêt. Mais les portes restent ostensiblement fermées. Le conducteur se lève les vérifie. Pas moyen de monter, il va encore falloir attendre. Je subis ce contre temps avec patience, il fait si beau.

Il reste à l’arrêt, il est en panne.

© Geneviève O. Mai 2004

Totalement autobiographique, avant que je ne vienne habiter à Bordeaux en mai 2004. Quant à la sortie du boulot, j’ai dû donner mon préavis avant mon mariage et mon voyage vers la France 🙂 Le tram n’est plus le même et ne porte même plus le même numéro. Tout a bien changé depuis cette date. 🙂

Photography 101 – 24-11-2014 : Treasure

http://dailypost.wordpress.com/dp_assignment/photography-101-treasure/

Des trésors, j’en ai des personnels, mais aussi ce dont j’ai voulu mettre ici en ce jour, ce que mes yeux peuvent voir, en toute simplicité, lorsque je longe un sentier et que j’y découvre ces petites plantes le long du grillage parmi un lotissement en construction en me rendant après les courses à mon arrêt de tram pour rentrer à la maison. Un trésor celui des merveilles de la nature.

Treasures, I have personal but what I wanted to put here on this day, my eyes can see, with simplicity, when I walked along a path and I discover these small plants the along the fence from a construction subdivision on my way after shopping in my tram stop to go home. Treasure, the wonders of nature.

Je répondrai à tous vos gentils commentaires demain, merci et bonne nuit.
I will answer all your nice comments tomorrow, thank you and good night. 🙂

Astuce : Rapprochez-vous de votre sujet –  utilisez la fonction  zoom de votre appareil photo, si elle en a un, ou déplacez-vous physiquement plus près du sujet.

Souvent, notre objectif est de capturer  la scène comme nous le pouvons. En zoom avant (ou en se concentrant sur) un détail particulier peut produire une belle image et vous aidez à raconter une histoire plus intéressante.

Nous avons tendance à prendre des photos à peu près de la même manière, d’un même point de vue, un paysage de loin.

Voici un exemple :

Photography 101 – 12-11-2014 – The Natural World

https://dailypost.wordpress.com/dp_assignment/photography-101-natural-world/
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Un bon photographe est un observateur constant : toujours regarder et étudier une scène, à partir de modèles dans la circulation urbaine ainsi que les mouvements dans la nature. Un photographe porte un regard large, des changements radicaux – comme le ciel au crépuscule – mais aussi les moindres détails, comme les virages subtils dans les branches nues dans le désert du Nevada comme exemple.

Capturez le monde naturel avec votre appareil photo : documentez-vous un moment vers le monde extérieur, qu’il soit grand ou petit. D’un panorama cassé lors de votre randonnée forêt matin à un gros plan d’une feuille sur le trottoir, nous vous invitons à observer ce monde merveilleux qui nous entoure.

Astuce : Explorer l’extérieur, avec un appareil photo à la main, est l’occasion d’examiner les lignes naturelles qui conduisent les yeux sur les différentes parties d’une image. Imaginez le détour d’un ruisseau, ou la courbe d’un pétale: comment pouvez-vous utiliser ces lignes dans votre composition ? Si vous voyez forts, ou des lignes diagonales verticales et horizontales, vous pouvez jouer avec l’orientation à créer une composition plus dynamique ? Pouvez-vous appliquer – ou défaire – la règle des tiers ?

 

Les deux photos ont été prises l’année dernière en juin 2013 à Chinon pas loin de la forteresse en pleine nature et mise dans un article sur mon ancien blog comme image insolite pour ce qui concerne la seconde.  🙂
Je l’ai reprise car elle représente bien ce qui est demandé dans l’action d’aujourd’hui. Je n’ai pas le temps de sortir et de suivre les astuces proposées par l’équipe des photographes de chez WordPress, mais je peux comprendre ce qu’ils mettent dans les différentes astuces chaque jour.