Merci pour Paulette et vos commentaires

Paulette 2012 - 1 x600 Superbesse

Merci pour vos gentils commentaires à tous.

@ Paula, toi qui es de l’autre côté de l’Atlantique, c’est gentil d’être passée, tu fais de si belles photos

@ Jill, Oui oui une grande présence, presque comme un chien. Je comprends le vide dont tu parles, et ce que tu as ressenti. Pour moi c’est nouveau, c’était mon premier vrai animal de compagnie. J’aimais beaucoup ce côté félin, mais elle était si affectueuse, cela faisait partie de son caractère.

@ Mandrine, Je ne sais quel âge à ta Lillipuce, mais profites en bien. Et je confirme aussi, les échanges en cas de peines personnelles ou bien d’absences, comme tu l’as écrit, j’ai pu observer tant de choses chez Paulette que je n’aurais jamais pu penser voir. Par exemple dans le passé, lorsque la voiture de mon mari arrivait, même derrière le portail de la résidence sécurisée et que ce portail n’était pas encore ouvert, elle était déjà sur la table face à la fenêtre et attendais le « Maître » . J’ai pu observer cela à maintes reprises ne mettant pas cela sur le fait du hasard. J’aurais pu penser que pour les chiens c’était normal, mais non les chats font pareils. D’ailleurs dans le passé, j’ai eu à garder une petite chatte siamoise, celle de ma fille. Elle s’appelait Praline. Et lorsque je revenais de mon travail, je montais les trois étages à Bruxelles et puis elle m’attendait derrière la porte. Comme les Siamois sont très bavards, j’avais droit à un discours spécial chat en miaulement très amusant et j’échangeais avec elle en l’imitant. Et elle me répondait, c’était amusant comme tout.
Paulette est souvent venue me consoler et ces derniers temps, sans doute parce qu’elle était malade, demandait beaucoup les bras, des câlins, et comme par hasard la veille, jusqu’après minuit cette séance de câlins, comme d’habitude, que je m’endormais presque. Elle n’avait pas l’habitude de dormir ainsi avec moi, mais dormait au pied du lit contre mes jambes. Habitude qu’elle ne prenait plus depuis qu’elle était devenue complètement aveugle, celui depuis deux ou trois mois, je ne sais plus.

@ Nuage, Merci pour ta gentille réponse. Tes articles sont toujours aussi intéressants à lire et merci pour ce dévouement de faire pour nous la « gazette » avec des infos souvent interpellantes.

@ Colette , Merci pour ton petit mot. Il est vrai qu’elle ronronnait doucement, son miaulement était également assez bas comme son, c’était trop mignon et particulière à elle.

@ La Tribu d’Anaximandre, oui, je sais que tu comprends comme tous ceux qui ont des animaux. Bisous à toi aussi et merci encore pour tes belles photos de ton pays de cœur.

@ Lily59, Je lis que tu comprends ce que j’ai écrit. Et je comprends ton choix. Je suis désolée que mon article ait éveillé des souvenirs non joyeux chez toi. Oui j’ai vécu des moments avec elle, d’expériences, de rires, car elle pouvait être si drôle, mais il y a longtemps. Elle allait avoir 15 ans. Merci pour tes bisous d’amitié.

@ Claudie, je ne sais si tu as eu un animal de compagnie, mais je te remercie tout de même pour ton message d’amitié.

@ Marieliane, Merci pour tes mots si gentils et réconfortants. Je sais c’est court comme mots, je n’en ai pas d’autres pour le moment. Je t’embrasse.

Je voudrais ajouter ceci. En rentrant de chez le vétérinaire, la boîte de transport toute légère, je me suis renseignée sur internet.
Je pensais, animal et humain.

http://soutienperteanimaldomestique.pagesperso-orange.fr/texte2.htm

http://www.psychologies.com/Planete/Les-animaux-et-nous/Articles-et-Dossiers/Faire-le-deuil-de-son-animal-de-compagnie

Je sais que mon article peut choquer. J’ai été plus jeune, je n’ai pas eu, ou pas très longtemps un animal de compagnie qui s’appelait Praline et qui a ensuite été adoptée par une dame où elle a vécu heureuse jusqu’à sa mort. Cette dame était restée en contact avec moi, ayant vu ma tristesse de devoir m’en séparer à l’époque.

Les animaux c’est une part de notre vie et ne remplacent pas bien entendu les êtres humains. Pour moi, il y a une grande différence. Nous en parlions cette nuit à deux heures du matin mon mari et moi de nos enfants et petits-enfants, des parents qui ont perdu un enfant et de cet immense peine qu’ils doivent affronter qui n’a aucun rapport avec la perte d’un animal.

Et pourtant il y a cette perte que j’essaie d’analyser parce qu’il s’agit d’un animal. Je suis très consciente que j’ai transféré pas mal de mon affectif que je ne puis pas donner à mes petits-enfants là-bas en Belgique. Sauf lorsque Boucle d’Or vient à la maison, là c’est le soleil qui entre dans la maison, avec son sourire, son intelligence, ses coquineries, ses blagues avec son papy. Nous en avons parlé et frémi ensemble de la perte d’un enfant quel que soit son âge. Dans la logique des choses, ce sont les parents qui partent avant les enfants. Parfois cela se passe autrement. Je le sais pour les personnes qui me lisent et qui ont encore cette peine éternelle qui ne partira jamais.

Toutefois, aujourd’hui après un jour et une nuit, j’ai bien du mal à ne plus la voir, ne plus l’entendre circuler. J’ai l’impression d’avoir vieilli de tant d’années et de cela je n’ai pas envie. Je projette de partir deux jours avec mon mari, et l’emmènerai même s’il rouspète tant pis. Pas loin, dans la région qui est si belle, entre Bordeaux et Bergerac ou Périgueux. Le long de la Dordogne, prendre ses chaussures et marcher. Loger dans une chambre d’hôtes et puis revenir après quelques visites et promenades, le temps de voir autre chose. Voilà mon futur projet immédiat. Je n’oublie pas la photo du mois, elle a été prise dès le début, mais je n’ai pas encore fait l’article planifié.

J’ai une nouvelle tablette Samsung Androïd qui doit me rendre plus facile la visite sur les blogs pour venir y lire. Je ne puis plus rester longtemps derrière mon pc. Je l’étudie encore 🙂

 5bgjx5cf sans modération….. 🙂

 

 

A Paulette ce 10 décembre 2014

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A Paulette,

Et voilà tu es partie tranquille comme tu as vécu, fort malade ces dernières semaines, et si câline, tu laisses un grand vide dans la maison où je ne te vois plus.

Hier soir, tu es venue ronronner dans mes bras jusqu’après minuit, faisant des câlins en parlant avec tes deux pattes. J’ai profité de nous deux, toi l’animal qui ne pouvait pas parler, mais le faisant si bien en déposant la patte sur le bras pour demander. Tu savais si bien te faire comprendre et nous apprivoiser fut une belle expérience.

Je t’ai accompagnée chez le vétérinaire, je n’ai pas ressenti que je te trahissais, mais au contraire qu’il fallait absolument maintenant abréger tes souffrances, même si les chats ne disent rien et restent dans le silence. Pas un miaulement, toujours essayer de te débrouiller.

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Un animal de compagnie, bien plus que cela, je n’avais jamais connu de tels échanges. J’ai souvent pensé échanger avec des chercheurs à ce propos dans la ville où j’habitais, tu brillais de par ton intelligence dans la communication.

Je ne pensais pas écrire quelque chose ce soir, mais j’ai lu que c’était mieux d’écrire ou de parler. Alors je prends un peu de temps pour me souvenir de cette photo là en haut, où en Charente-Maritime, à la campagne, tu gambadais heureuse dans les broussailles, éloignant les intrus mâles, et un peu copine avec une petite dame chatte aussi que tu tolérais sur son territoire. Tu m’as bien fait rire. La nuit, tu sautais par la fenêtre de la salle de bains pour courir je ne sais où et ensuite tu revenais pour manger et dormir.

 

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